Thanksgiving (jour d’Action de grâce le 4e dimanche de novembre) est une célébration joyeuse pour partager des bénédictions et festoyer sur la nourriture traditionnelle américaine avec sa famille. Cependant, tout le monde n’est pas en mesure d’en profiter pleinement. Heureusement, il y a des gens au cœur d’or qui sont assez ouverts pour partager leurs bénédictions avec d’autres moins fortunés.
Vers 22 heures un mardi après Thanksgiving en 2015, une femme, qui n’a pas donné son nom, revenait d’un voyage d’affaires quand elle a remarqué une mère avec trois enfants dans le train à l’aéroport.
Les enfants avaient tous moins de 7 ans et l’un d’eux était dans une poussette. Elle a vu que la mère avait l’air perdue et ne savait pas où descendre. Elle a offert son aide et lui a désigné la dame qui s’occupait de la réclamation des bagages.
Plus tard, elle est tombée de nouveau sur elle et la mère avait l’air inquiète. Elle a appris que la compagnie aérienne avait perdu l’un de ses sacs et elle avait l’air d’être au bout du rouleau.
Pour compliquer les choses, elle avait manqué le dernier bus pour la nuit. Incapable de rentrer chez elle, elle envisageait de réserver une chambre d’hôtel pour la nuit.
« Je lui ai demandé si quelqu’un venait les chercher pour m’assurer qu’elle allait s’en sortir », a-t-elle écrit dans un article publié dans The Random Acts of Kindness Foundation.
La femme a également appris que cette mère et ses enfants vivent à la base militaire à deux heures de l’aéroport.
À la question de savoir si son mari avait été déployé, elle a répondu : « Non, il a été tué en août. »
« Mon cœur s’est brisé, je l’ai regardée, elle et ses enfants, et je savais que je devais faire quelque chose pour que cette nuit soit meilleure pour eux, car ils en avaient assez vécu. Je lui ai dit que je la raccompagnerais, elle et les enfants, et c’est ce que j’ai fait. »
Sur le chemin du retour, et lorsque les enfants assis à l’arrière se sont endormis, la mère s’est confiée sur la difficulté circonstancielle à faire face sans son mari et sur le fait que les enfants n’avaient pas de père.
Pour la première fois, elle s’est sentie suffisamment détendue, grâce à la compagnie de cette aimable femme, pour parler de ses sentiments.
« J’ai écouté, je lui ai donné des mouchoirs, je me fichais de l’heure qu’il était. »
De retour au travail le lendemain, la femme a parlé à l’une de ses collègues de travail de la mère et de ses enfants. Elle a écouté avec intérêt et soudain sa collègue s’est exclamée : « Nous devons les ‘adopter’ pour Noël ! »
« Au cours des semaines qui ont suivi, nous avons recueilli de la nourriture, des cadeaux, des cartes-cadeaux et des produits non périssables pour les apporter à la famille. Nous les avons déposés chez eux le samedi – 6 boîtes de cadeaux, 4 bacs pleins de nourriture, des chaussettes pour tout le monde, et des provisions pour un mois environ. »
La mère était extrêmement reconnaissante et son enfant de 4 ans était aux anges.
« On ne s’est jamais senti aussi bien de donner à Noël. Nous sommes partis ce jour-là en sachant que nous avions fait une différence. »
« Pour moi, je sais que je vais rester en contact avec cette famille, leur faire savoir que la gentillesse n’est pas seulement une chose de Noël. Mon enfant et ses enfants auront des rendez-vous de jeu et je m’assurerai qu’elle sache que la gentillesse venant d’étrangers existe vraiment. »
Elle a ajouté : « Je crois que son mari a trouvé un moyen pour me tapoter sur l’épaule et me dire : ‘Regardez cette famille, elle a besoin d’un peu d’aide.’ Je ne pourrais pas être plus heureuse qu’il l’ait fait. »
Quel belle histoire. Joyeux Noël à tous !
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