Nancy Segula, une femme de 79 ans et habitante de l’Ohio, a nourri à de nombreuses reprises des chats errants autour de chez elle.
Cela ne devrait normalement pas poser de problèmes, cependant, elle a enfreint une loi de l’Ohio qui interdit aux résidents locaux de nourrir les animaux errants et a été condamnée à 10 jours de prison, a rapporté Fox8.
« Ça a commencé en 2017, quand j’ai nourri des chatons errants. J’avais un voisin qui avait quelques chats et il a déménagé, alors il les a laissés », a dit Mme Segula à Fox. « Je les nourrissais et je m’occupais toujours d’eux parce que je m’inquiétais pour eux et que j’étais une amoureuse des chats. Quand mes voisins se sont énervés, ils ont appelé le gardien. »
Elle a reçu une citation à comparaître en 2017 et en a reçu d’autres par la suite. Elle a dit qu’elle en avait eu quatre au total.
« Je n’arrive pas à croire ce que ma mère m’a dit. Elle doit passer 10 jours dans la prison du comté, je n’arrive pas à y croire », a déclaré Dave Pawlowski, son fils. « Je suis sûr que les gens ont entendu parler de ce qui se passe en ville dans cette prison. Et ils vont laisser ma mère de 79 ans y aller ? »
Mme Segula pense que la punition qu’elle a reçue est disproportionnée.
« C’est une peine trop lourde pour moi et pour ce que je fais. Alors qu’il y a tant de gens qui font de mauvaises choses », dit-elle.
La peine de 10 jours de prison commencera le 11 août, rapporte-t-elle.
Une pétition a été créée pour Mme Segula, disant : « Faites éviter la prison à Nancy Segula, 79 ans. »
« Elle a été condamnée à 10 jours de prison pour avoir nourri des chats. Elle a dit que si elle ne s’était pas occupée de ces chats, ils auraient fait des ravages en entrant dans les poubelles et en causant des désordres. 10 jours de prison pour une femme de 79 ans qui s’occupe de chats errants dépasse mon entendement. »
Les chats sauvages aux États-Unis :
Selon PETA (Personnes pour le traitement éthique des animaux) : « Les chats sauvages sont des chats domestiques qui ont peur des humains parce qu’ils se débrouillent seuls depuis leur plus jeune âge et n’ont jamais eu l’occasion de socialiser et d’apprendre à faire confiance aux gens. Souvent, les chats sauvages sont les descendants de chats qui ont été abandonnés à l’extérieur. »
D’après PETA, « on estime qu’entre 60 et 100 millions de chats sans-abri vivent aux États-Unis. Ces chats errants ou sauvages, comme ceux qui partagent nos maisons avec nous, dépendent grandement des humains pour les nourrir, les abreuver, les abriter et les mettre à l’abri du danger. »
« Cependant, ces chats ne sont pas des animaux sauvages qui étaient présent ici à l’origine, ils perturbent donc l’écosystème prédateur-proie. »
« Même s’ils sont bien nourris, leur instinct de chasseur existe et ils terrorisent, mutilent et tuent d’innombrables oiseaux indigènes et autres petits animaux sauvages qui luttent pour survivre aux défis actuels (comme la détérioration de leur habitat) et qui ne sont pas équipés pour faire face à ces prédateurs. »
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