Andrew Goette, 28 ans, n’aurait pas pu choisir pire moment pour faire un arrêt cardiaque – et il n’avait très certainement pas le choix.
Lui et sa femme, Ashley, n’étaient plus qu’à quelques jours d’accueillir leur premier enfant nouveau-né dans ce monde.
Cependant, le matin du 16 octobre, quelques heures à peine avant que sa femme ne soit amenée à accoucher, elle s’est réveillée et a vu qu’Andrew avait des difficultés pour respirer. Et, au moment où elle se préparait à accueillir une nouvelle vie dans ce monde, on lui demandait maintenant de sauver la vie de son mari en lui administrant une réanimation cardiaque.
Ashley, qui travaille comme aide-enseignante dans une école primaire, a appelé le 911 et, alors que les ambulanciers se précipitaient à leur domicile de West St Paul, dans le Minnesota, l’opératrice l’a guidée pour qu’elle puisse garder son mari en vie.
Au moment de l’arrivée des premiers intervenants, cependant, Andrew avait été privé d’oxygène pendant une longue période. Ils ont réussi à relancer les battements de son cœur, et il a été transporté d’urgence à l’hôpital.
« Quand j’ai quitté la maison, une partie de moi a dû accepter qu’il ne reviendrait pas, » a dit Ashley à la Minneapolis Star Tribune.
A ce moment là, le pronostic donné par les médecins n’était pas bon. Après un scanner et une IRM, on a cru que son cerveau avait subi des dommages importants en raison du manque d’oxygène, et sa survie était mise en question. Les médecins ont dit à Ashley de se préparer au pire.
« Je ne me souviens pas de ma vie avant lui, et je ne voulais pas penser à ce que ma vie allait être sans lui », se souvient-elle après l’épreuve.
À son grand honneur, Ashley n’a jamais cédé au désespoir. Pendant ces premières 24 heures, elle a fait une promesse à son mari alors qu’il était plongé dans un coma artificiel, qu’elle et son fils à naître attendraient qu’il revienne avant de commencer l’accouchement- elle ne serait pas sujette aux contractions jusque-là.
Entre-temps, la température corporelle d’Andrew avait été réduite pour aider son cerveau à se rétablir correctement.
Le lendemain, sa température corporelle est remontée et il a été débranché du respirateur artificiel. Son corps s’est mis à trembler et il a réagi aux signaux de l’infirmière : il a ouvert les yeux, serré sa main, bougé ses pouces et secoué ses orteils. C’était de bons signes, mais ils n’étaient pas encore tirés d’affaire. Maintenant, c’était au tour d’Ashley.
Pendant qu’Andrew se rétablissait, sa femme a été emmenée à la maternité qui se trouvait un étage plus bas. Toutefois, son accouchement a été retardé et les médecins ont dû procéder à une césarienne en urgence. Andrew n’a pas pu assister à l’accouchement en personne, mais il a pu le voir en direct via FaceTime.
Leur fils Lennon est né à 5h16 du matin le 20 octobre, avec un poids de 2,78 kilogrammes. Entre-temps, le pronostic précédent d’Andrew ne s’est pas concrétisé comme les médecins l’avaient prévu ; il s’en est tiré avec des dommages cérébraux minimes. Et quelques minutes après la naissance, il a pu tenir son fils dans ses bras.
On aurait dit qu’après tout, tout allait bien se passer.
Lundi, Andrew a subi une opération du cœur pour réparer une apparente arythmie cardiaque, que l’on croit être la cause de la crise, et les trois heureux membres de la famille devraient rentrer chez eux d’ici la fin de la semaine.
Bien que le couple ait une assurance maladie, ils ont créé une page GoFundMe dans l’espoir de récupérer les salaires perdus et les dépenses médicales croissantes d’Andrew.
Pour l’instant, cependant, il semblerait qu’Ashley ait eu le bon réflexe qui a rendu possible cette fin idéale, au milieu d’un désastre imminent. Le Dr Alex Teeters, qui a soigné Andrew, a dit plus tard à MPR : « Je ne pense pas qu’Andrew serait ici aujourd’hui sans les agissements d’Ashley. »
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