Alors que les circonstances exactes de la mort de la jeune femme de 29 ans n’ont pas encore été élucidées, le chien retrouvé à ses côtés le jour du drame a été transféré dans un nouveau refuge en attendant de faire l’objet d’une analyse comportementale.
Placé dans une fourrière de Beauvais (Oise) dans le cadre d’une réquisition judiciaire, Curtis, le chien qui accompagnait Élisa Pilarski le 16 novembre en forêt de Retz, a été transféré dans une autre structure il y a quelques jours.
Une décision prise par le juge d’instruction en charge du dossier après que Curtis a fait l’objet de plusieurs reportages au sein de la structure qui l’accueillait.
C’est Maître Alexandre Novion – qui défend les intérêts de Christophe Ellul, le compagnon d’Élisa Pilarski – qui en avait fait la demande, jugeant que la sécurité de l’animal n’était plus assurée.
Le procureur de la République de Soissons a confirmé le « changement de la structure gardant Curtis » aux journalistes de L’Union, précisant que le chien avait « donc quitté celle de Beauvais ».
« Les conditions dans lesquelles il vit sont déterminantes »
Me Novion souhaite désormais que le canidé « soit placé dans un lieu adapté à son comportement et à sa condition biologique ».
« C’est un animal de compagnie, un animal social. Encore une fois, ce n’est pas un chien de combat. Il n’a pas à être en captivité dans un box où il ne peut pas marcher et s’exprimer et où l’on peut se poser des questions importantes sur sa capacité à revenir à la vie normale », poursuit le juriste.
Si Curtis doit toujours faire l’objet d’une analyse comportementale, l’avocat estime que le choix d’une structure appropriée à sa situation est un prérequis indispensable.
« Il faut que Curtis puisse être examiné dans un milieu adapté. Si on va voir quelqu’un qui est excédé par sa condition, on dira de lui qu’il est fou à enfermer ! Le moment où l’on ira le voir et les conditions dans lesquelles il vit sont déterminantes », conclut Me Novion.
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