Christophe Ellul a confirmé que l’avocate qui défend la mère et l’oncle d’Élisa Pilarski ne s’occupait désormais plus de lui.
Le 22 janvier, Caty Richard a expliqué qu’elle ne défendait plus les intérêts de Christophe Ellul, le compagnon d’Élisa Pilarski. Elle reste toutefois l’avocat de la mère et de l’oncle de la victime.
« Je tiens à préciser que je ne suis plus l’avocat de Christophe. Je reste aux côtés de la maman d’Élisa et de son oncle, qui m’ont renouvelé leur confiance », a écrit Me Richard dans un billet publié sur Facebook.
Jointe par les journalistes de L’Union, Caty Richard indique qu’elle a « reçu un courrier d’un avocat de Bordeaux indiquant qu’il reprenait le dossier pour Christophe et demandant de lui envoyer le dossier ».
Maître Richard souligne qu’elle a également été contactée par un autre avocat engagé par Christophe Ellul pour défendre Curtis, le chien que promenait Élisa Pilarski au moment du drame.
Si elle ne défend désormais plus le compagnon de la victime, l’avocate précise qu’elle reste sûre de l’innocence de Christophe Ellul : « Je n’ai aucun doute sur lui. »
Ce dernier a confirmé aux journalistes du quotidien qu’il avait bel et bien changé de conseil.
« Je prends un autre avocat mais le but est le même : c’est Élisa, Enzo, Nathalie [la mère d’Élisa Pilarski, ndlr] et Curtis. Étant donné la complexité de cette affaire et les non-dits, un avocat de plus ne sera pas de trop. Le but est le même pour tout le monde : trouver la vérité ».
« J’ai beaucoup de mal, mais j’ai des personnes qui m’aident et sans elles, ça aurait été dix fois plus dur », poursuit Christophe Ellul.
Un imbroglio autour de la cagnotte lancée pour Curtis
Alors que Curtis se trouve dans une fourrière de Beauvais (Oise), sous réquisition judiciaire, depuis le 16 novembre, une cagnotte en ligne a été lancée par une amie du compagnon d’Élisa Pilarski à la fin du mois de décembre.
Elle avait pour objet de récolter des fonds afin de prendre en charge les émoluments d’un avocat destiné à défendre Curtis et à tenter d’obtenir son transfert de la fourrière de Beauvais vers une structure spécialisée susceptible d’accueillir le canidé.
Après un imbroglio avec la jeune femme à l’origine de la création de la cagnotte, qui a donné lieu à une passe d’armes entre Christophe Ellul et cette personne sur les réseaux sociaux, la plateforme Leetchi a affirmé que « les fonds collectés seront bien versés au bénéficiaire légitime de la collecte en accord avec la créatrice et les proches ».
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