Pour toutes les personnes qui se sont retrouvées dans des situations de vie inconfortables et qui se demandaient comment s’en sortir, Erynn Brook, de l’Ontario, au Canada, a une leçon de vie à partager, tirée d’un souvenir de son enfance.
En septembre, Erynn Brook a publié un article sur son blog à propos d’une chose que sa mère lui a enseignée dans sa jeunesse.
À l’âge de 7 ans, Erynn Brook fut confrontée à la perspective de sa première soirée pyjama chez une amie. Cependant, avant de la laisser partir, sa mère a transmis très clairement une chose à sa fille, comme le racontait Erynn Brook dans son blog : « Si j’étais mal à l’aise à un moment donné, pour une raison quelconque, même au milieu de la nuit, je pouvais l’appeler. »
Sa mère a souligné qu’elle pouvait téléphoner à la maison même si les parents de son amie étaient couchés. « Elle a dit que l’heure importait peu, tu n’auras pas de problèmes et je viendrai te chercher », a écrit Erynn Brook.
« Je croyais être taquinée à propos de quelque chose. Ce n’était pas que je n’arrivais pas à dormir, il se passait quelque chose de social. Et c’est ce que j’ai fait. » Erynn Brook a réveillé la mère de son amie et, même si celle-ci a tenté de la dissuader, la jeune fille, ayant gardé les mots de sa mère à l’esprit, a été catégorique. Erynn Brook a téléphoné sa mère.
Et ma mère est arrivée à la porte avec un pantalon de pyjama et un manteau. La mère de mon amie s’excusait sans cesse de mon appel, alors ma mère a levé la main et a dit : « Ne vous excusez pas pour ma fille. Je veux qu’elle sache qu’elle a le droit de partir et que je serai là pour elle à tout moment. »
Au fil des années en grandissant, Erynn Brook n’a jamais oublié cette leçon chaque fois qu’elle rencontrait des situations inconfortables ou lorsqu’elle était victime d’intimidation ; et sa mère la récupérait.
J’ai eu d’autres incidents de ce genre en grandissant. Ma mère a fait beaucoup de choses pour moi. Je me souviens qu’elle m’a fait marcher dans la rue jusqu’à la maison d’une autre fille pour que je lui offre des excuses devant ses parents.
Je me souviens qu’elle avait dit à trois amies de s’asseoir à l’entrée avec leurs bagages pendant qu’elles attendaient que leurs parents viennent les chercher, après que je leur ai dit à toutes de ‘sortir de chez moi’ pour m’avoir taquinée et m’avoir malmenée.
En y repensant, Erynn Brook dit qu’il y a certains moments où elle n’a pas suivi son instinct (en décidant de rester alors qu’elle sentait qu’il aurait fallu partir), mais qu’elle est certaine de ne jamais être restée pour que les autres se sentent « à l’aise ». La leçon qu’elle a apprise est que « NOUS AVONS LE DROIT DE PARTIR ».
Erynn Brook se souvient de cette première soirée pyjama, de la façon dont la mère de son amie avait exprimé quelque chose du genre « faites avec » et « ne dérangez personne ». De telles attitudes sont devenues la norme dans la société, dit Erynn Brook, tandis que le message de sa mère, d’un autre côté, est considéré « radical ».
Elle a partagé son histoire sur son blog afin que tous ceux qui la lisent se rendent compte que ce n’est pas quelque chose que quelqu’un doive supporter juste pour que les autres se sentent bien. Et l’histoire est devenu virale, se propageant dans plusieurs médias, à des milliers de personnes en ligne et, alors qu’un grand nombre d’internautes ont adhéré à son message, il n’a pas fait l’uninimité.
« Il y a eu quelques réticences autour du fait que dire à votre enfant qu’il est autorisé à partir le rendait mou ou lâche », a écrit Erynn Brook.
« Il y a eu des messages des gens sur l’endurcissement et la façon de vivre avec l’inconfort ‘parfois’, et beaucoup de ces gens sont des hommes. Vous devriez peut-être y réfléchir davantage. »
Cependant, elle a noté que des milliers de supporters ont littéralement exprimé leurs pensées en disant : « J’aurais aimé le savoir quand j’étais plus jeune, cela m’aurait évité tant de souffrances. »
« Partir est parfois la chose la plus difficile à faire. Peu importe ce que quelqu’un choisit, le message est qu’il sait qu’il a des options et le fait qu’il puisse choisir peut faire toute la différence. »
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