Au lendemain de la découverte du corps dénudé et en partie calciné d’une femme dans le parc de la Valmasque, non loin du technopôle de Sophia-Antipolis, le parquet a indiqué que la victime avait été identifiée de façon « quasi certaine ».
Le 25 décembre, vers 10 heures du matin, une coureuse découvrait le corps dénudé et en partie calciné découvert d’une femme gisant près de l’étang de Fontmerle, dans le parc de la Valmasque, sur la commune de Mougins (Alpes-Maritimes).
Aucune disparition inquiétante n’avait été signalée dans le secteur et l’état du corps de la victime n’a pas permis aux enquêteurs de l’identifier immédiatement.
D’après le parquet en charge de l’enquête, ce serait désormais chose faite.
« La victime a été identifiée à 99,99 % et cette identification a été facilitée par des signes distinctifs que la personne portait », a indiqué Fabienne Atzori, procureur de la République de Grasse, à l’AFP ce jeudi en fin de journée.
« Cette identification quasi certaine en l’état des éléments à disposition méritera d’être confirmée », poursuit la magistrate.
D’après les journalistes de Nice-Matin, la victime aurait notamment « un prénom masculin albanais tatoué sur le bras ».
« Il s’agit d’une femme née en 1982 et demeurant dans la région », a précisé le procureur de la République.
« Une perquisition a eu lieu à Cannes », a ajouté Mme Atzori, avant de souligner que les enquêteurs s’intéressaient de près aux fréquentations de la victime, cherchant à savoir « qui gravite autour de cette jeune femme ».
Selon Le Parisien, qui s’appuie sur « des sources concordantes », la victime serait « une prostituée originaire de l’Europe de l’Est » domiciliée à Cannes. Une information que n’avait pas confirmé le parquet de Grasse ce jeudi.
La femme, dont le corps a été retrouvé brûlé dans un parc de Mougins (Alpes-Maritimes), a été identifiée. Il s’agit d’une prostituée âgée de 37 ans et originaire de l’Europe de l’Est > https://t.co/jSewTmnx5I pic.twitter.com/wKltpd6YNr
— Le Parisien (@le_Parisien) December 26, 2019
Une enquête « longue et compliquée »
Les investigations ont été confiées à la brigade de recherches de la gendarmerie de Cannes et à la section de recherches de la gendarmerie de Marseille, via son antenne de Fréjus.
Une enquête criminelle qui « s’annonce longue et compliquée », selon le procureur de la République de Grasse.
L’autopsie de la dépouille de la victime, qui doit avoir lieu lundi prochain, devrait toutefois permettre aux enquêteurs d’en savoir davantage sur les causes exactes du décès de la trentenaire.
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