Vendredi 4 août, une jeune femme a été admise aux urgences de l’hôpital Pasteur à Cherbourg-en-Cotentin (Manche), victime d’un viol « avec actes de barbarie » et un pronostic vital engagé, entrainant chez le personnel de santé une vive émotion.
Lorsque les pompiers ont amené cette jeune Cherbourgeoise de 29 ans ce vendredi 4 août, le personnel hospitalier, qui est pourtant habitué à traiter des cas graves, ne s’attendait pas à devoir faire face à une telle barbarie humaine.
La pauvre femme venait d’être victime d’un viol commis avec une telle violence qu’elle a été plongée dans un coma artificiel et amenée rapidement au bloc opératoire.
Outre des coups reçus, la jeune femme a été violée avec un manche à balai et présentait une perforation du colon, de l’intestin grêle, du péritoine, du diaphragme mais aussi un pneumothorax et des côtes fracturées.
Face à ces lésions reflétant des actes d’une grande barbarie, plusieurs membres du personnel hospitalier n’ont pu retenir leurs larmes, relate ainsi France Bleu.
Le viol avec actes de barbarie d’une cherbourgeoise émeut jusqu’aux larmes le personnel de l’hôpital
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De nombreuses heures d’opérations chirurgicales ont été nécessaires afin de tenter de réparer les blessures, mais une semaine plus tard, le pronostic vital de la malheureuse est toujours engagé, « son état inspirant toujours des inquiétudes », a précisé le procureur de Cherbourg sur France Bleu Cotentin.
Au sein de l’hôpital, une cellule psychologique a été déclenchée afin d’écouter et aider le personnel qui en éprouverait le besoin.
Mis en examen pour « viol accompagné de tortures ou actes de barbarie »
Les faits se sont produits au domicile de la jeune femme, dans le centre-ville de Cherbourg ce vendredi 4 août. Blessée gravement, celle-ci avait pu trouver encore la force d’appeler les secours, expliquant qu’un homme « qu’elle avait déjà vu mais qu’elle ne connaissait pas », s’était introduit chez elle et lui avait porté plusieurs coups au visage et sur le corps avant de la violer plusieurs fois avec un manche à balai.
Des investigations ont permis de relever une empreinte digitale sur une porte et ainsi de remonter à un jeune majeur « déjà connu défavorablement de la justice ».
Celui-ci, interpellé jeudi 10 août au domicile de sa mère et placé en garde à vue, avait fini « par reconnaître laconiquement les faits susceptibles de lui être imputés », selon le procureur de Cherbourg.
Vendredi, il a été déféré au parquet de Coutances qui l’a mis en examen pour « viol avec actes de barbarie », puis placé en détention provisoire où il sera bientôt soumis à un examen psychiatrique.
L’homme de 18 ans encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
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