La femme de 29 ans qui avait été sauvagement violée à Cherbourg-en-Cotentin (Manche) par un homme de 18 ans au lourd casier judiciaire, est toujours dans un coma artificiel. Ses proches ont lancé une cagnotte afin d’aider la victime lorsqu’elle sortira de l’hôpital.
« Le 04 août 2023, à Cherbourg-En-Cotentin, une jeune femme de 29 ans a été victime d’une agression d’une rare et extrême violence », indique le site de la cagnotte mise en ligne sur leetchi.com. À la suite de ce drame, de nombreuses personnes « ont fait part de leur désir d’aider et de soutenir la victime dont l’état de santé demeure très préoccupant ». Cette cagnotte a donc été créée pour « concrétiser ce soutien » et « chaque don sera destiné à l’aider dans sa lutte au quotidien vers son rétablissement ».
« On ne sait pas si elle pourra remarcher ou si psychologiquement elle ira bien »
Pour l’heure, la solidarité envers la victime a permis de récolter plus de 33.000€. Ainsi que nous l’apprend Le Figaro, vers 8 heures le jour des faits, la jeune femme se préparait afin de se rendre sur son lieu de travail lorsqu’Oumar N., l’agresseur, est parvenu – par on ne sait quel moyen pour le moment – à rentrer chez elle. La jeune femme, qui se prénomme Mégane, habite seule au deuxième étage d’un immeuble situé au centre-ville de Cherbourg.
Une pluie de coups s’est alors abattue sur elle et l’individu l’a violée à plusieurs reprises avec un manche à balai de 75 cm. À l’hôpital Pasteur de Cherbourg-en-Cotentin, les médecins ont diagnostiqué une perforation du colon, de l’intestin grêle, du péritoine et du diaphragme, un pneumothorax, des fractures aux côtes, un sein cyanosé et un risque élevé de choc septique. Elle a été plongée dans un coma artificiel et opérée pendant plusieurs heures. Le personnel hospitalier, qui est pourtant habitué à traiter des cas graves, ne s’attendait pas à devoir faire face à une telle barbarie humaine et plusieurs membres n’ont pu retenir leurs larmes.
« On vit d’heure en heure, on ne sait pas de quoi demain sera fait. On voit l’avenir un peu noir de son côté, on ne sait pas si elle pourra remarcher ou si psychologiquement elle ira bien », a confié à nos confrères le père de la victime.
Connu pour ses incivilités et ses violences envers sa mère
Quant au suspect présumé, il a été interpellé une semaine après son acte, les enquêteurs ayant découvert une trace papillaire sur une porte du domicile de Mégane. Lors de sa garde à vue, Oumar N. « n’a manifesté absolument aucune émotion et aucune empathie pour la victime », avait alors stipulé une source proche du dossier au quotidien, ajoutant : « On est sur un profil dangereux. » Ayant dans un premier temps nié avoir violé la jeune femme, il a fini « par reconnaître laconiquement les faits susceptibles de lui être imputés », avait stipulé le procureur de Cherbourg.
Cet individu, qui a été mis en examen et placé en détention provisoire le 11 août dernier, a déjà été condamné à cinq reprises par le juge et le tribunal pour enfants, a indiqué, le 14 août dernier, le parquet de Coutances dans un communiqué. La source policière a par ailleurs, précisé au quotidien qu’Oumar N. avait 17 mentions au fichier du traitement des antécédents judiciaires (TAJ), avec notamment des faits de vol, de recel de vol, d’agression sexuelle incestueuse et de rébellion. Dans son quartier, il était d’ailleurs connu pour ses nombreuses incivilités et violences envers sa mère.
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