Une femme blessée gravement dans un accident de la route en 1991 s’est réveillée l’année dernière dans un hôpital allemand, alors qu’elle était plongée dans le coma depuis 27 ans. Le premier mot qu’elle a prononcé à son réveil a été le nom de son fils qui n’était âgé que de 4 ans lors de l’accident.
Omar Webair, le petit garçon devenu adulte, a raconté son histoire récemment au journal The National, le 22 avril 2019. « La raison pour laquelle j’ai raconté son histoire, c’est pour dire aux gens de ne pas perdre espoir en leurs proches. Ne les considérez pas comme morts quand ils sont dans un tel état », a-t-il expliqué.
Alors qu’elle n’avait que 32 ans, la mère de famille, Munira Abdulla, a été victime d’un grave accident de la circulation aux Émirats arabes. Juste avant l’impact avec un bus, elle a saisi son petit garçon, âgé de 4 ans, afin de le protéger.
En tant qu’enfant tout comme en tant qu’adulte, Omar n’a jamais abandonné sa mère plongée dans le coma. « J’ai toujours eu le sentiment qu’elle se réveillerait un jour », a indiqué le jeune homme qui passait plusieurs heures avec elle chaque jour. « Pour moi, elle était comme de l’or ; plus le temps passait, plus elle devenait précieuse. »
Pendant toutes ces années, elle était nourrie par un tube. Des physiothérapeutes la suivaient pour s’assurer que ses muscles ne s’affaiblissent pas trop.
C’est finalement lors d’une dispute dans sa chambre d’hôpital, en Allemagne, que la patiente s’est réveillée. « Il y avait un malentendu dans la chambre d’hôpital et ma mère a senti que j’étais en danger, ce qui lui a causé un choc. Elle émettait des sons étranges et j’ai appelé les médecins pour qu’ils l’examinent. Ils ont dit que tout était normal », se souvient Omar Webair.
« Trois jours plus tard, je me suis réveillé au son d’une voix qui m’appelait. C’était elle ! Elle m’appelait par mon nom, j’étais fou de joie ! Pendant des années, j’ai rêvé de ce moment, et mon nom est le premier mot qu’elle a prononcé », raconte avec émotion le fils heureux de ce dénouement.
Maintenant en rééducation, Mme Abdulla est de plus en plus réactive, peut dire où elle ressent de la douleur et elle est capable d’avoir des conversations.
Son fils rappelle : « Pendant toutes ces années, les médecins m’ont dit que son cas était désespéré et qu’il n’y avait aucun intérêt à la soigner. »
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