L’ancienne porte-parole du Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé mercredi sa démission, après la publication d’une vidéo dans laquelle elle plaisantait sur une fête de Noël qui aurait eu lieu à Downing Street l’an dernier, en violation des règles anti-Covid.
Allegra Stratton, qui était la porte-parole du gouvernement pour la COP26, a présenté ses excuses aux Britanniques pour ses « propos qui semblaient prendre à la légère les règles, règles que les gens faisaient tout pour observer ».
« Les Britanniques ont fait d’immenses sacrifices dans la bataille contre le Covid-19, je crains à présent que mes propos soient devenus une distraction par rapport à ce combat », a-t-elle déclaré dans une déclaration télévisée, lue devant son domicile.
Elle a ajouté qu’elle avait présenté sa démission au Premier ministre et regretterait « toute (sa) vie ces propos ».
« I will regret those remarks for the rest of my days »
Allegra Stratton gives a tearful statement as she resigns as government adviser, after she was seen in video joking about lockdown Christmas party at No 10https://t.co/xr1lLgIXwI pic.twitter.com/Idqbe5vgtO
— BBC Breaking News (@BBCBreaking) December 8, 2021
Plus tôt dans la journée, Boris Johnson « furieux » après la diffusion de la vidéo, avait annoncé une enquête interne, et promis des sanctions s’il apparaissait que les règles anti-Covid n’avaient pas été respectées.
Ancienne journaliste, Allegra Stratton, 41 ans, avait été recrutée par Downing Street il y a un an pour animer des points de presse quotidiens, comme à la Maison Banche, avant que le gouvernement britannique n’y renonce.
Depuis la COP26, elle était conseillère à Downing Street.
Rejoignez Epoch Times sur Telegram
? t.me/Epochtimesfrance
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.