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Amazonie : Jair Bolsonaro revient sur sa position et accepte finalement une aide financière de l’étranger

août 28, 2019 2:06, Last Updated: août 28, 2019 11:52
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Après avoir rejeté la veille l’offre du G7, le président brésilien Jair Bolsonaro s’est finalement dit « ouvert » mardi à une aide financière « d’organisations étrangères et même de pays » pour lutter contre les incendies en Amazonie à condition de contrôler les fonds.

Ce revirement intervient alors que les incendies ont provoqué une indignation internationale et menacent un accord de libre-échange UE-Mercosur négocié depuis 20 ans.

« Le point essentiel est que cet argent, une fois entré au Brésil, n’aille pas à l’encontre de la souveraineté brésilienne et que la gestion des fonds soit sous notre responsabilité », a déclaré un porte-parole du président Jair Bolsonaro, au lendemain d’une offre de 20 millions de dollars émanant des pays du G7.

Vue aérienne des zones brûlées de la forêt amazonienne, près de Boca do Acre, État d’Amazonas, Brésil, dans le bassin amazonien, le 24 août 2019. (Photo : LULA SAMPAIO/AFP/Getty Images)

 

Photo aérienne montrant la fumée d’un incendie de deux kilomètres de long provenant de la forêt amazonienne à environ 65 km de Porto Velho, dans l’État de Rondonia, au nord du Brésil, le 23 août 2019. (Photo : CARL DE SOUZA/AFP/Getty Images)

Jair Bolsonaro avait mardi matin conditionné l’arrivée de l’aide du G7 au « retrait de (ses) insultes » par son homologue français Emmanuel Macron, prenant le parti de l’escalade dans la violente polémique opposant le Brésil et la France.

« Monsieur Macron doit retirer les insultes qu’il a proférées contre ma personne », a-t-il lancé, au sujet des accusations de son homologue selon lesquelles il avait « menti » sur ses engagements environnementaux.

« D’abord il m’a traité de menteur et ensuite, d’après mes informations, il a dit que notre souveraineté sur l’Amazonie était une question ouverte », a dit Jair Bolsonaro avant de rencontrer les gouverneurs des neuf États d’Amazonie.

Pour cet ex-capitaine de l’armée, la souveraineté du Brésil sur ses 60% d’Amazonie, qu’il appelle « notre Amazonie », n’est pas négociable.

Les gouverneurs ont soutenu mardi le président sur la question de la souveraineté, tout en réclamant une aide internationale pour l’Amazonie.

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