Février 2019 : un mois record pour les actes christianophobes en France

5 mars 2019 09:36 Mis à jour: 11 juillet 2019 00:54

L’Observatoire de la christianophobie révèle que le mois de février 2019 a été un mois record dans les annales de la christianophobie en France. 47 actes graves commis ont été recensés dans 18 départements différents : 15 actes de vandalisme, 15 vols, 10 profanations et 1 incendie criminel à l’encontre de lieux de culte…

Selon Daniel Hamiche, rédacteur en chef de l’Observatoire de la christianophobie « depuis janvier 2015, mois où nous avons commencé à établir des synthèses statistiques mensuelles sur les actes de christianophobie en France, nous n’avions jamais enregistré un mois aussi épouvantable que celui de février 2019. »

L’observatoire a pu enregistrer et documenter quelque 47 actes graves commis dans 18 départements différents : 15 actes de vandalisme, 15 vols, 10 profanations et 1 incendie criminel à l’encontre de lieux de culte… Sur les deux premiers mois de 2019, 65 actes graves ont déjà été enregistrés (+ 25 % par rapport au 1er bimestre de 2018).

Des cas de plus en plus fréquents et ciblant le coeur de la croyance des catholiques

Le 10 février, l’église Saint-Nicolas de Maisons-Laffitte avait été vandalisée. Jean-Jacques Brot, préfet du département qui a fait part de sa « vive émotion » : « Ce vandalisme s’inscrit dans un contexte sensible et affligeant puisque l’église Saint-Nicolas de Houilles a également subi des dégradations par trois fois la semaine dernière », avait déclaré le représentant de l’État.

« C’est une atteinte à la liberté de culte puisque l’on s’attaque là à ce qui est le cœur de la croyance », a-t-il ajouté.

Le 22 février, la statue du Christ au milieu des apôtres dressée sur le maître-autel de l’église Saint-Gilles a été décapitée. Le sénateur de Vendée, Bruno Retailleau (LR) avait fait part de son émotion dans un communiqué : « L’émotion suscitée par ces violences est grande, chez les chrétiens comme chez tous ceux qui sont attachés à notre patrimoine religieux et historique. Pas plus que les actes antisémites, les actes antichrétiens ne sont tolérables. Ces faits ne doivent ni rester impunis, ni passés sous silence. »

Suite à l’incendie en février, d’un autel d’une chapelle latérale de la cathédrale Saint-Alain de Lavaur (Tarn), le porte-parole de la Conférence des évêques de France (CEF), Olivier Ribadeau Dumas, avait réagi sur Twitter: « Des églises incendiées, saccagées, profanées. Nous ne pourrons jamais nous habituer à ce que ces lieux de paix soient la proie de violences, à ce que nous avons de plus beau et de plus précieux, le corps du Christ, soit piétiné. #stopauxprofanations ».

Voici la synthèse de l’Observatoire de la christianophobie des lieux des cultes touchés en février en France:

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