Une mère résidant en Caroline du Nord, aux États-Unis, a indiqué que sa fille handicapée était décédée à l’âge de 10 ans.
Natalie Weaver a confié à ses supporters sur Twitter que sa fille, Sophia, est décédée le 23 mai dernier.
« Notre douce Sophia a quitté cette terre hier en soirée alors qu’elle passait chaque jour de sa vie, entourée d’amour et d’adoration », a-t-elle dit, écrivant que sa mort a plongé sa famille dans « une douleur bouleversante ».
Le 20 mai, Nathalie a dit que sa fille « est tombée très rapidement et sérieusement malade et j’ai très peur ».
#SweetSophia got really sick really quickly and I’m really scared. I know my girl is a fighter and can pull through this. Please keep her in your thoughts and for those with a t-shirt please wear it to keep her heartbeat close to yours.???? pic.twitter.com/7DSDIcJs5O
— Natalie Weaver (@Nataliew1020) 20 mai 2019
Our #SweetSophia left this earth last night as she spent every day of her life, surrounded by love & adoration.
In lieu of flowers, we ask that you donate to https://t.co/EmzKKAEEc3
Once we pull ourselves from this shattering pain we will continue to help others in her memory pic.twitter.com/fvZBo9xqRW
— Natalie Weaver (@Nataliew1020) 24 mai 2019
« Je sais que ma fille est une battante et qu’elle peut s’en sortir. S’il vous plaît, gardez-la dans vos pensées et pour ceux qui portent un T-shirt, portez-le pour faire battre son cœur près du vôtre », a-t-elle ajouté.
Nathalie s’en est déjà prise aux trolls après que des gens ont utilisé une image de sa fille dans un message pro-eugénique. L’eugénisme est un mouvement qui vise à favoriser sélectivement la reproduction de certains types de personnes tout en stérilisant d’autres que l’on croit être inférieures. Le dirigeant nazi Adolf Hitler était le plus célèbre partisan de l’eugénisme, ce qui a conduit à l’Holocauste.
Une personne qui encourageait l’eugénisme a envoyé un message très direct à Nathalie, un message pro-eugénique avec une image de Sophia, illustrant le propos de la missive.
« Il est normal de penser que chaque enfant a son importance mais, en fait, ce n’est pas le cas pour beaucoup de ceux-ci », affirme le message. « Par conséquent, le test d’amniocentèse devrait être un test obligatoire et s’il s’avère négatif et que la femme ne veut pas avorter, alors tous les frais encourus ensuite devraient être entièrement à sa charge et à celle du père. »
This #MentalHealthAwarenessMonday we are highlighting Founder’s Council member Natalie Weaver (@Nataliew1020) – Founder of Sophia’s Voice (@Sophias_Voice)! pic.twitter.com/WNSTy6FG1R
— United States of Care (@USofCare) 13 mai 2019
Reality vs the highlight reel
Lately I’ve been trying to focus on the positive bc our reality is scary, painful & filled w guilt for the tough decisions I’ve had to make.
The reasons I’ve made the choice to focus on the good is so I can survive and to get out of bed each day. pic.twitter.com/ZeISXRZeCI
— Natalie Weaver (@Nataliew1020) 8 avril 2019
Nathalie a signalé l’internaute qui lui avait envoyé le message, mais a reçu une réponse de Twitter disant que le message ne violait pas les règles.
« @TwitterSupport vient de recevoir un email selon lequel Twitter ne pense pas qu’une personne qui utilise l’image de mon enfant en tant qu’enfant modèle pour promouvoir l’avortement et l’élimination de toutes les ‘défectuosités’ vivant dans un utérus, soit une violation », a commenté Nathalie.
Après des semaines de va-et-vient, Twitter a suspendu la personne qui avait écrit le message.
Des parties du visage de Sophia étaient défigurées en plus de ses mains et de ses pieds. Elle souffrait de diabète de type 1 et du syndrome de Rett (une maladie génétique rare se développant chez de très jeunes enfants, principalement des filles, et provoquant un handicap mental et des atteintes motrices sévères).
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