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Une fillette de 2 ans reçoit un diagnostic de cancer de l’ovaire ; ses parents demandent de prier pour elle

mars 13, 2019 14:57, Last Updated: avril 5, 2019 19:43
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Un cancer de l’ovaire a été diagnostiqué chez une fille de 2 ans. Un cas rare, selon les rapports.

McKenna « Kenni » Shea Xydias a reçu un diagnostic de tumeur du sac vitellin de l’ovaire, le 15 février, après avoir eu une fièvre de 39,4 °C et un ventre gonflé, selon ABC.

Mike et Meagan Xydias, ses parents, ont dit que la nouvelle leur a porté un dur coup et qu’ils font en sorte qu’elle soit traitée le plus tôt possible.

[Traduction du post ci-dessus : « Chaque jour nous apporte quelque chose de nouveau. Kenni a eu une journée merveilleuse aujourd’hui, pleine de sourires, de rires, de promenades en toute autonomie, et elle a même passé la majeure partie de la journée sans tubes !

Nous avons aussi reçu le rapport de pathologie aujourd’hui. Heureusement, pas de surprises (merci pour vos prières !). Kenni a officiellement reçu un diagnostic de cancer du sac vitellin de l’ovaire, de stade 3 (note de l’enseignant : est-ce que c’est censé être mis avec des majuscules ? C’est un nom propre, donc je pense que oui. Cependant, je déteste donner à cette saleté qu’est le cancer, la reconnaissance d’être assez importante pour lui mettre des majuscules #lecancerçacraint). Nous avons passé beaucoup de temps aujourd’hui à discuter avec les médecins des traitements, des effets secondaires, des risques, des attentes et plus encore. Nous avions des décisions difficiles à prendre. J’ai trouvé que la seule façon de participer à cette conversation sans pleurer à chaudes larmes était de me concentrer sur la seule chose qui se passait à ce moment-là et de ne pas laisser mon esprit vagabonder pour imaginer mon petit bébé en train de vivre l’une de ces choses. Je suppose que nous faisons tout ce qu’il faut pour passer au travers. Ne vous inquiétez pas, j’ai pleuré un bon coup (ou deux) par la suite.

Ceci étant dit, Kenni commence la chimio demain ! Nous attendions avec impatience la suite de notre périple. Il y a tellement d’inconnus, tout ce que nous pouvons faire, c’est de prier pour que tout s’arrange – que Kenni n’ait pas d’horribles effets secondaires, et que son cancer soit détruit pendant le traitement.

Désolée si mon message n’est pas aussi positif que d’habitude. Parfois, on a juste besoin d’être au fond du gouffre et de pleurer un peu. Je suppose que cela arrive souvent lorsque le cancer fait son apparition dans la vie d’une personne.

Nous continuons d’être très reconnaissants envers vous tous. Si vous lisez le post que j’ai partagé plus tôt dans la soirée, c’est notre nouvelle normalité, et vous faites maintenant tous partie de ce qui nous aide à traverser cette nouvelle normalité. Afficher nos dernières nouvelles, lire vos commentaires, partager vos prières, tout cela fait maintenant partie de notre vie (celle de ma famille). Merci à tous de continuer à en faire partie. Priez pour Kenni demain, alors qu’elle commencera sa première série de chimio. Priez pour que la famille qui l’entoure soit forte pour elle, également. »

Mike Xydias, qui est père de deux autres enfants, a déclaré à l’émission Good Morning America (émission matinale du réseau de télévision à New York, États-Unis) sur les zones d’ABC : « La réaction immédiate a été : « Comment cela peut-il arriver ? » 

« Je savais que c’était [plus courant] chez les femmes. Je ne savais pas que cela pouvait arriver à un aussi jeune enfant », a dit l’homme, citoyen de la Géorgie.

La cause des tumeurs du sac vitellin est inconnue, selon le Cincinnati Children’s Hospital Medical Center (centre médical qui s’occupe des nourrissons et des adolescents, un chef de file international en médecine pédiatrique, en recherche et en éducation) qui a indiqué que les cas sont plutôt rares. On la retrouve surtout chez les enfants de moins de 2 ans.

« Une tumeur du sac vitellin est une tumeur rare et maligne des cellules qui tapissent le sac vitellin de l’embryon », selon le site Web du centre médical. « Ces cellules deviennent normalement des ovaires ou des testicules, mais la tumeur peut aussi apparaître dans des zones comme le cerveau ou la poitrine. »

Sur son site Web, le ministère américain de la Santé et des Services sociaux a souligné à quel point ce cas est rare, affirmant qu’il représente moins de 5 % de tous les cas de cancer de l’ovaire.

« Nous avons eu le cœur brisé », a dit la maman bouleversée, Meagan Xydias, au People Magazine.

Quand les parents ont emmené leur fille chez le médecin, elle avait le ventre gonflé, et les parents pensaient que c’était une poussée de croissance ou quelque chose de routinier. Le médecin leur a dit que c’était des gaz.

Nous l’avons renvoyée à l’école et la garderie m’a appelée et m’a dit : « Sa fièvre est à 39,4 et nous sommes vraiment inquiets pour son ventre. Il semble encore plus volumineux », ajoute Meagan Xydias selon le People Magazine.

Ils sont retournés voir le pédiatre et on leur a donné l’assurance qu’elle irait bien.

La mère a ajouté : « Ils ont dit que c’était des gaz, mais je n’arrêtais pas de dire : ‘Quelque chose ne va pas. Ce n’est pas des gaz. Quelque chose ne va pas.' »

Une IRM a révélé plusieurs tumeurs dans son abdomen.

« Parmi tous les âges confondus, les tumeurs des cellules germinales ovariennes génèrent environ une tumeur ovarienne sur quatre à tous les âges, dont environ une sur cinq est cancéreuse et seulement une sur cinq est du sac vitellin », a dit le Dr Robert Wenham, président du Moffitt Cancer Center, Centre du programme gynécologique oncologie du cancer, à la chaîne de télévision ABC.

Le mois dernier, Kenni a subi une intervention chirurgicale et les médecins ont pu enlever 90 % des tumeurs de son abdomen. Ils ont aussi enlevé un ovaire de 12,7 cm de son intestin, selon une page GoFundMe.

« Cela dit, Kenni commence la chimio demain ! », ont écrit ses parents sur Facebook, à la fin du mois de février. « Nous attendions avec impatience la suite de notre périple. Il y a tant d’inconnus, tout ce que nous pouvons faire, c’est prier pour que tout s’arrange, que Kenni n’ait pas d’horribles effets secondaires et que son cancer soit éradiqué pendant son traitement. »

La patience de la fillette a inspiré ses parents.

« Kenni est notre héroïne pour la façon dont elle gère la situation », a déclaré Mike Xydias à ABC. « C’est une boule d’énergie et une enfant typique de 2 ans. C’est la plus jeune enfant, elle se prend pour la patronne, et elle est extrêmement têtue, ce qui est un excellent trait de caractère pour combattre le cancer. Elle ne laisse rien l’arrêter. »

Les parents ont dit que son histoire devrait inspirer les autres parents à faire confiance à leur instinct quand il s’agit de la santé de leurs enfants.

« Je sais qu’il peut être difficile pour une mère d’aller voir son médecin et de lui dire : ‘Quelque chose ne va pas’, car ils savent ce qu’ils font, mais il faut parfois faire confiance à ses intuitions », ajoute Meagan Xydias à ABC. « J’espère qu’après avoir entendu l’histoire de Kenni, les gens seront prêts à dire : ‘Hé, pourriez-vous faire une vérification supplémentaire ?' »

Version originale

L’histoire de Kenni vous a touché ? Laissez-nous vos commentaires.

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