Une fillette de 4 ans a subi une blessure grave à la tête après qu’une lionne lui ait griffée le cuir chevelu alors qu’elle visitait une ferme à lion.
L’incident s’est produit à la ferme aux lions de Weltevrede au Cap, en Afrique du Sud, le 12 mai. Dina-Marie, 4 ans, était tenue par son père Pieter pour qu’elle puisse caresser un lionceau quand une lionne les a attaqué. Le père a subi des blessures mineures, mais une partie du cuir chevelu de la fille aurait été arrachée par l’attaque.
Dina-Marie est maintenant dans un état critique et son père dit que la route vers la guérison serait très longue, rapporte IOL. Elle a été transportée par avion au Netcare Union Hospital et a été mise dans un coma artificiel. Une partie de son crâne a été enlevée chirurgicalement pour réduire la pression sur son cerveau.
Un guide touristique qui travaille à la ferme a dit à The Independent que le père et la fille « se sont un peu trop rapprochés et la lionne l’a attrapée à travers la clôture ». Il espère que l’enfant aura « un rétablissement rapide ».
Nico Roets, le propriétaire de la ferme, a dit que les lions sont des animaux dangereux et sauvages et « parfois ils jouent un peu fort ». La Ferme des lions de Weltevrede a publié sur Facebook des photos de ses anciennes pancartes d’avertissement et a dit qu’elle en ajouterait des nouvelles.
En 2010, deux sœurs ont également été attaquées par des lions à la ferme. Selon The Independent, il y a 260 fermes d’élevage qui détiennent jusqu’à 8 000 lions, dont moins de 3 000 sont dans la nature.
Un porte-parole de la Human Society International a déclaré à The Independent : « Cet horrible incident souligne la nécessité pour le gouvernement d »Afrique du Sud de fermer l’industrie de l’élevage de lions dans le pays, afin de protéger les touristes venant visiter ces fermes et d’éviter la souffrance de milliers de lions qui languissent dans des conditions épouvantables de captivité et qui sont utilisés pour le commerce ».
Une page Facebook intitulée « Lions de sang » condamne également ces soi-disant sanctuaires. « Les Blood Lions ont noté avec inquiétude un autre incident épouvantable impliquant un prédateur élevé en captivité qui a mutilé un visiteur, en l’occurrence un tout-petit de quatre ans, dans un établissement », peut-on lire dans un communiqué de la page.
« Pour la énième fois, nous devons demander au gouvernement et aux diverses autorités touristiques du secteur privé pourquoi elles continuent d’utiliser la reproduction des prédateurs et leur exploitation à des fins commerciales ? Et parce qu’ils le font, ils continuent d’entretenir ces industries cruelles et le fait que les touristes pourront continuer à yêtre blessés ou tués », a-t-il ajouté.
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