«Fin de l’abondance»: Charlotte d’Ornellas commente les propos de celui qui se présentait comme le «candidat de l’espoir»

Par Emmanuelle Bourdy
1 septembre 2022 11:36 Mis à jour: 1 septembre 2022 11:39

Ce 29 août, la journaliste Charlotte d’Ornellas était l’invitée de Dimitri Pavlenko sur Europe 1. Elle a commenté les propos du président de la République, ce dernier ayant récemment déclaré la « fin de l’abondance » et de « l’insouciance ».

Dimitri Pavlenko recevait Charlotte d’Ornellas, journaliste à Valeurs actuelles, ainsi que Carole Barjon, grand reporter à L’Obs, ce lundi 29 août sur Europe 1. L’occasion pour la journaliste de Valeurs actuelles d’expliquer son point de vue sur les propos d’Emmanuel Macron, concernant « la fin de l’abondance » qu’il a annoncé le 24 août dernier lors du conseil des ministres de rentrée.

Emmanuel Macron est le « président des gilets jaunes » et il utilise le mot « abondance »

Charlotte d’Ornellas a tout d’abord rappelé qu’Emmanuel Macron dénonçait le « déclinisme » de ses adversaires lors de sa première élection à la présidence, six ans plus tôt, et annonçait d’ailleurs être « le candidat de l’espoir ». La journaliste s’est alors étonnée des propos du « président des gilets jaunes », quant à l’utilisation du mot « abondance ». En utilisant ce terme, il lui a semblé que le chef de l’État n’avait pas bien compris à qui il s’adressait, ni la situation dans laquelle se trouvaient beaucoup de Français.

« Pour qui et pour quoi sont ces efforts ? », s’est-elle ensuite interrogée, sans trouver de réponse claire. Elle s’est demandée s’il s’agissait de remettre en question notre mode de vie « matérialiste » de ces dernières décennies, ou si l’on se servait des riches « pour s’en sortir à bon compte ». Elle a qualifié au passage la question des jets privés de « genre de lutte des classe redécorée version écolo ».

« L’incohérence, elle est inouïe, c’est impossible de s’y retrouver »

Charlotte d’Ornellas a encore mentionné ne pas avoir de problème à poser la question des « super profits ». « On nous dit ‘on va taxer les super profits’, [or] on sait que depuis des années, le problème c’est que […] les super profits partent au moment où on veut les taxer », a-t-elle lancé. Par conséquent, « à la fin, les seuls qui sont réellement taxés, c’est en effet les petites et les moyennes entreprises, qui elles, croulent sous les taxes bien réelles », a-t-elle signifié, ajoutant que cela « rejoint en effet la question du ‘quoi qu’il en coûte’ et des distributions, qui par ailleurs se poursuivent », a encore indiqué la journaliste à son confrère.

Pour elle, « il y a une obsession depuis un an ». Après avoir détaillé la situation de la France – « notre pays n’est plus aussi riche qu’avant », « il y a un déficit terrible », « il y a une crise », « nous nous sommes lancés dans une guerre qui a des conséquences » – elle a demandé si, « individuellement », les français « sont d’accord pour tout ça ». « La question ne leur est pas posée, on fait toutes ces choses-là et ensuite on dit ‘on va distribuer de l’argent partout’ et après on nous dit que c’est la fin de l’abondance. Alors pardon, mais l’incohérence, elle est inouïe, c’est impossible de s’y retrouver », a-t-elle enfin conclu au micro d’Europe 1.

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