Mise à jour du 17/01/2020 : Transporté à l’hôpital de Brest dans un état d’urgence absolue, le cadet de la fratrie s’est éteint ce jeudi.
Un véhicule où se trouvait une mère de famille de 37 ans et ses trois enfants est tombé dans une rivière après avoir fait une sortie de route au niveau d’un pont.
Les faits se sont produits le mercredi 15 janvier à Lampaul-Guimiliau, une commune de près de 2000 habitants située entre Brest et Morlaix.
Peu avant midi, un véhicule qui roulait sur la départementale 11 en direction de Landivisiau a fait une sortie de route avant de tomber dans la rivière Quillivaron au niveau d’un pont en pierre.
Après sa chute, la voiture s’est retrouvée sur le toit et a été rabattue sous le pont par le courant.
Quatre personnes se trouvaient à bord du véhicule: une mère de famille et ses trois enfants âgés de quatre, huit et dix ans.
Porté disparu, Lucas, l’aîné de la fratrie a été retrouvé mort dans l’après-midi par les plongeurs des sapeurs-pompiers, à plus d’un kilomètre du pont.
En arrêt cardio-respiratoire, les deux plus jeunes ont été transportés à l’hôpital de Brest. Elynne, la fillette de quatre ans, est décédée dans la nuit du 15 au 16 janvier rapportent les journalistes du Télégramme.
Evan, le cadet de la fratrie, se trouvait toujours entre la vie et la mort. Il est finalement décédé ce jeudi. Âgée de 37 ans, la mère était consciente au moment où elle a été prise en charge par les secours. Elle a également été hospitalisée à l’hôpital de Brest.
« Le village entier est en deuil »
Les circonstances de l’accident restent encore floues pour le moment et l’enquête de gendarmerie devra déterminer ce qui s’est passé avec précision. Le parquet de Brest a d’ores et déjà indiqué qu’il n’y avait « pas de circonstances aggravantes », les dépistages d’alcool et de stupéfiants effectués auprès de la conductrice s’étant révélés négatifs.
D’après Le Télégramme, la voiture « aurait mordu sur le bas-côté avant de faire un tout droit dans un trou de souris, entre une clôture et un pont en pierre, puis de tomber dans la rivière ».
Selon le quotidien régional, la mère de famille aurait tenté d’éviter deux véhicules qui la précédaient et se trouvaient à l’arrêt sur la départementale – dont la portion concernée est limitée à 70 km/h.
Un passage « absolument pas accidentogène » selon le maire de Lampaul-Guimiliau Jean-Marc Puchois.
Un dispositif d’écoute et d’accompagnement a été mis en place dans l’école Notre-Dame-des-Victoires où étaient scolarisés les trois enfants victimes de l’accident.
« Six personnes, quatre responsables de l’enseignement catholique et deux psychologues, se sont retrouvées à l’école pour soutenir l’équipe enseignante. Ils étaient également présents pour accueillir les familles et les enfants », a expliqué Patrick Lamour, le directeur diocésain, dans les colonnes de Ouest-France.
« Nous sommes sous le choc, abattus. Le village entier est en deuil. Y compris l’Étoile sportive lampaulaise, où Lucas jouait au foot », a déclaré le maire de Lampaul-Guimiliau.
« Je n’ai pas dormi de la nuit. Qui peut rester insensible à un tel malheur ? » ajoute l’édile.
Le salarié de l’entreprise ayant dégagé la voiture coincée sous le pont avec une grue a également fait part de son émoi aux journalistes du Télégramme : « J’ai fait ce qu’il y avait à faire. J’ai aidé à sortir les enfants… C’est affreux pour la famille ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.