Mi-janvier, la carcasse d’un dauphin lui aussi dépecé avait déjà été retrouvée sur une plage du Finistère.
Le mercredi 29 janvier, un promeneur a découvert la dépouille d’un dauphin sur un cordon de galets de la plage de Plovan, face au Palud-Kergurun, dans le Pays bigouden.
D’une longueur d’environ deux mètres, le cétacé portait « deux entailles longitudinales de part et d’autre de l’arête dorsale » rapportent les journalistes de Ouest-France.
« Comme il n’y a pas d’écoulement sanguin sur la grève, le dauphin a été dépecé à bord d’un bateau. La carcasse n’a pas passé un séjour prolongé dans l’eau », précise Sami Hassani, chef du service mammifères marins et oiseaux de mer du parc Océanopolis de Brest.
« Le dépeçage est une pratique marginale, mais qui existe encore et qui est condamnable parce qu’interdite », ajoute M. Hassani.
Un dauphin dépecé retrouvé sur une plage du Pays bigouden. Il a été trouvé mercredi. https://t.co/mrkYHTfgbk pic.twitter.com/i4IET99jKG
— Ouest-France 29 (@OuestFrance29) January 30, 2020
Une espèce protégée
Le 12 janvier, un autre dauphin, lui aussi dépecé, avait déjà été découvert sur une plage de La Torche, à une dizaine de kilomètres à vol d’oiseau de Plovan.
« Ça fait très longtemps qu’on n’avait pas eu ça : deux dauphins dépecés et retrouvés coup sur coup à dix jours d’intervalle », souligne Bernard Martin – correspondant pour la baie d’Audierne du Réseau national d’échouages (RNE), principal outil de suivi des échouages de mammifères marins.
Les dauphins font partie des espèces protégées en Europe et le fait d’en tuer constitue ainsi un délit exposant son auteur à des poursuites.
« Cette pratique est scandaleuse et ne saurait être tolérée », conclut le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM). Et l’organisme de demander « une enquête approfondie » afin d’identifier les responsables.
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