Spécialiste de la défense des automobilistes, Me Éric de Caumont lance « Flash Radar », une application qui permet un accompagnement juridique à moindres frais pour conserver ses précieux points de permis.
Une bien belle initiative de l’avocat Éric de Caumont, spécialisé dans le droit routier et qui est intervenu ce mercredi dans l’émission Pascal Praud et vous. Son constat: les démarches pour contester une contravention sont compliquées, pénibles et trop chères pour la plupart des automobilistes. L’avocat a donc voulu défendre ces derniers, avec l’application Flash Radar, dédiée à la contestation des infractions routières relevées par radars automatiques ou vidéo-verbalisation.
L’application est abordable d’un point de vue technique. Dopée à l’Intelligence Artificielle (IA), elle permet par une simple photo de la contravention de savoir si un recours est possible. Ensuite, il faut débourser 57 euros pour que le cabinet d’avocats de Me Éric de Caumont réalise les démarches juridiques de l’automobiliste. « On sauve des points du permis de conduire qui est, pour beaucoup, un permis de travail », avance la sympathique équipe auprès du Parisien.
Des automobilistes mal renseignés
En plus des excès de vitesse, l’application s’occupe des retraits de points pour non-respect des distances de sécurité, franchissement d’un feu rouge, défaut de port de la ceinture ou encore utilisation d’un téléphone au volant. D’après l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai), plus de 16 millions de contraventions ont été envoyées en 2022 après un contrôle automatisé. Seuls 2 % sont contestés.
« Il y a trois écueils qui dissuadent les automobilistes, relève l’avocat bien connu des auditeurs de RTL et des téléspectateurs de M6. D’abord, ils ne connaissent pas leurs droits, ensuite s’ils les connaissent, la procédure est un parcours du combattant qui se termine souvent par un échec s’ils le font seul, et enfin, donner 500 à 600 euros à un avocat pour sauver quelques points, ce n’est pas rationnel, à part si ce sont les derniers ! »
Sur l’application, le cabinet de Me Éric de Caumont explique que la photographie du radar qui a flashé un véhicule doit faire apparaître clairement le visage du conducteur pour justifier le retrait de points, ce qui ne serait pas le cas dans 98 % des verbalisations. En quarante ans de carrière, l’avocat affirme avoir sauvé plus de 30.000 permis et obtenu plus de 3500 relaxes.
L’application fait déjà le bonheur des automobilistes. C’est le cas de Michel, maître d’œuvre en région lyonnaise qui fait 350 km chaque jour et qui assure rouler prudemment, ce qui ne l’empêche pas de faire de petits excès de vitesse, « à 53 au lieu de 50 et 74 au lieu de 70 ». « Et avec ce que je fais comme route, les points, ils défilent », raconte-t-il sur RMC et RMC Story. En 2023, les excès de vitesse verbalisés par des radars fixes et mobiles ont rapporté 2 milliards d’euros à l’État, un record.
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