Âgé de 18 ans, il est soupçonné d’avoir agressé sexuellement deux jeunes femmes et une adolescente.
Les faits remontent au début de l’été. Entre le 16 et le 27 juin, deux jeunes femmes et une adolescente de 14 ans sont agressées sexuellement par un réfugié afghan dans et aux abords du parc du château de Fontainebleau.
« Il s’approchait des victimes et leur parlait en mélangeant l’anglais et le français. Il essayait de les embrasser tout en essayant de les caresser sur les cuisses, les fesses et le sexe à travers les vêtements », confie un enquêteur dans les colonnes du Parisien.
Le mode opératoire du prédateur sexuel est le même à chaque fois, seuls les horaires des agressions diffèrent, celles-ci ayant eu lieu entre huit et vingt heures. « Le caractère sériel des faits était particulièrement inquiétant », ajoute une source proche du dossier.
« Nous ne pouvons pas sécuriser l’ensemble du parc »
Munis du signalement effectué par les victimes, les policiers traqueront le suspect pendant plusieurs semaines, sans succès. Les administrateurs du château de la cité impériale seront également mis à contribution.
« Nous ne pouvons pas sécuriser l’ensemble du parc, notamment la partie de l’autre côté de l’avenue des Cascades. Les jardins et le parc s’étalent sur 110 hectares, dont 80 hectares pour le parc ouvert tout le temps », explique Isabelle de Gourcuff, administratrice générale du château de Fontainebleau.
Seine-et-Marne : accusé d’agressions sexuelles dans le parc du château de Fontainebleau #SeineEtMarne https://t.co/t1RcEdYrLC
— Le Parisien | 77 (@LeParisien_77) July 26, 2019
Une victime reconnaît le suspect
Tout s’accélère le matin du 25 juillet. Peu avant huit heures, l’une des victimes prévient le commissariat : l’agresseur présumé se trouve juste devant elle, dans le parc de la demeure royale. Un équipage est immédiatement dépêché sur place et après une rapide course-poursuite, le suspect est finalement appréhendé.
Âgé de 18 ans et hébergé dans le centre de réfugiés de la Croix-Rouge de la caserne Damesme, il était jusqu’ici inconnu de la justice. « Cela fait trois ans que la caserne accueille des réfugiés et nous n’avons jamais eu de souci jusque-là », affirme un policier.
L’auteur présumé a été déféré devant le parquet de Fontainebleau le 26 juillet. Il doit être jugé ce lundi dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate.
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