L’Italien Carlo Ancelotti sera le quatrième étranger aux commandes de l’équipe du Brésil, mais le premier avec un vrai objectif de coupe du Monde, alors que ses prédécesseurs n’avaient assuré que des fonctions très brèves, et parfois uniquement pour des rencontres amicales.
Le premier « gringo« , comme on appelle les étrangers au Brésil, à diriger la « Seleção » fut l’Uruguayen Ramón Platero, lors de la Copa America en 1925. Bien que Joaquim Guimaraes ait été l’officiel « Directeur technique » pour cette compétition, Platero était l’entraîneur de facto tandis que le Brésilien assumait des fonctions de direction, comme l’a expliqué la Confédération brésilienne de football (CBF), en 2015 seulement.
Le Brésil a terminé deuxième du tournoi, derrière l’Uruguay, et Platero a quitté ses fonctions une fois la compétition terminée.
Pendant longtemps, la CBF n’a donc pas reconnu Platero comme un sélectionneur officiel, et a considéré que le premier coach étranger avait été le Portugais Jorge Gomes de Lima, dit Joreca, entraîneur de Sao Paulo qui forma un duo à la direction technique avec le Brésilien Flavio Costa en 1944.
Le duo a dirigé le Brésil pour deux matchs amicaux contre l’Uruguay : victoires 6-1 le 14 mai à Rio et 4-0 quatre jours plus tard à Sao Paulo. Puis Joreca se retira et laissa Costa seul aux commandes. C’est lui qui subit six ans plus tard le terrible « Maracanazo », lorsque l’Uruguay domina le Brésil 2-1 au Maracana pour lui permettre de remporter, devant les Auriverdes, la Coupe du monde 1950.
Le dernier étranger à diriger le Brésil fut l’Argentin Filpo Nunez, pour un seul match le 7 septembre 1965. En fait, Nunez était l’entraîneur du club de Palmeiras, et la Fédération brésilienne l’a rémunéré pour que son équipe de club représente le Brésil pour un amical contre l’Uruguay, à l’occasion de l’inauguration du stade Mineirão à Belo Horizonte.
L’équipe de Palmeiras, vêtue du maillot national, a battu la Céleste 3-0, mais l’expérience est restée sans lendemain.
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