Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), sollicité par les Girondins après les sanctions infligées par la commission de discipline de la LFP suite à l’arrêt de leur match contre Rodez, a rendu mardi un avis confortant les décisions de l’instance disciplinaire.
Les conciliateurs du CNOSF proposent au club bordelais « de s’en tenir à la décision de la commission de discipline de la LFP du 12 juin 2023 », qui avait donné match perdu aux Girondins face à Rodez lors de la 38e journée de L2 à la suite de l’agression du buteur ruthénois Lucas Buades par un supporter girondin.
Les autres sanctions prises à l’encontre du club bordelais, à savoir le retrait d’un point ferme pour la saison prochaine et la fermeture pour deux matches du virage sud du stade Matmut Atlantique, sont donc confirmées.
Dans un communiqué, le club bordelais « prend acte et accepte la décision de l’instance de référence du sport français, qu’il avait saisi sans passer par les étapes habituelles d’appel dans le but d’obtenir une décision définitive dans les délais les plus brefs, compte tenu des contraintes de calendrier d’inter-saison ».
Regrettant toutefois ce qu’ils continuent de qualifier de « décision injuste et disproportionnée puisqu’elle empêche le match d’être rejoué, et entraîne la mise en œuvre de sanctions sportives à cheval sur deux saisons », les Girondins se réservent « le droit de poursuivre les autres procédures en cours pour faire toute la lumière sur les événements du 2 juin ».
Le club de Gerard Lopez a rendez-vous mercredi 28 juin devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) pour valider son engagement en L2 la saison prochaine.
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