Le sélectionneur de l’équipe de France Hervé Renard a indiqué mardi que les Bleues devaient « aller chercher dans leurs tripes » avant le troisième match du tournoi olympique contre la Nouvelle-Zélande à Lyon, où une victoire ou un match nul les qualifierait en quart de finale.
« Moi, j’ai fait ce que j’avais à faire. Je n’ai certainement pas tout bien fait, mais c’est à elle d’aller chercher dans leurs tripes. Si vous jouez les Jeux olympiques et que vous n’avez pas conscience d’avoir une chance inouïe, c’est inquiétant », a lancé Hervé Renard à l’adresse de ses joueuses en conférence de presse, à la veille du troisième match contre la Nouvelle-Zélande et après la défaite (2-1) dimanche face aux Canadiennes.
En cas d’un nul ou d’une victoire, les Bleues seront qualifiées en quart de finale.
« Chaque compétition réserve ses douleurs et ses joies »
« Chaque compétition réserve ses douleurs et ses joies », a ajouté le sélectionneur, sur le départ après les JO, mais « l’important, ce sont les ressources que saura trouver le groupe pour avancer. Les difficultés parfois aident à se mobiliser un peu plus, à faire un peu plus d’efforts, à être plus concentrés et à ne pas renouveler ce que l’on commet comme erreurs ».
« Le discours, il plaît à certaines joueuses, c’est comme dans tous les groupes que j’ai eus. Il y a des joueuses qui jouent beaucoup. Il y a des joueuses qui jouent moins, ça fait partie d’un groupe qui vit parce que il y en a qui s’impatientent, il y en a qui pensent qu’elles peuvent révolutionner l’équipe si jamais elles étaient là », a-t-il dit.
Mais, selon lui, « l’essentiel n’est pas là, l’essentiel est de traverser ces moments moins faciles et d’avancer », alors que son objectif et celui de la FFF sont de remporter une médaille olympique.
La capitaine emblématique Wendie Renard est incertaine pour affronter la Nouvelle-Zélande mercredi, blessée à la cuisse gauche après une béquille contre le Canada.
« C’est une patronne, donc si Wendie n’est pas là, il faut des joueuses qui prennent le relais parce qu’on a besoin de leaders sur le terrain, il faut assumer ses responsabilités », a-t-il répondu. « Wendie a tellement d’expérience et de charisme qu’elle réussit à le faire facilement. Ce n’est pas donné à toutes, mais il faut que certaines se forcent dans ce sens là », a-t-il poursuivi.
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