La garde à vue d’un policier a été levée mais les investigations se poursuivent concernant la mort d’un homme sur lequel il avait tiré dimanche à Villeneuve-Saint-George après des menaces, a indiqué lundi le parquet de Créteil, sollicité par l’AFP.
« Les investigations se poursuivent dans le cadre d’une enquête en flagrance des chefs d’une part de tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique, menaces de mort et apologie du terrorisme et, d’autre part, violence par une personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner », détaille le ministère public.
Le Service départemental de police judiciaire du Val-de-Marne et l’IGPN (la police des polices) « ont été co-saisis : la PJ sur le premier volet, l’IGPN sur le second. La garde à vue du policier a été levée dans la soirée », indique la même source.
L’homme « tambourinait » sur la porte d’un domicile
Très tôt dimanche matin, un homme « très alcoolisé » et porteur d’une arme avait été tué après avoir menacé trois agents, venus dans un immeuble de Villeneuve-Saint-George, au 18, place Pierre-Semard selon Le Parisien, car l’homme « tambourinait » sur la porte d’un domicile, a indiqué une source policière.
L’homme a menacé les policiers arrivés sur place « en pointant une arme de poing et en criant ‘Allah akbar’ « , a-t-elle ajouté. Selon une source judiciaire, l’arme, pointée « subitement » sur le policier, était « une arme de type air soft mais ressemblant à s’y méprendre à une véritable arme de poing ».
A priori, il ne s’agit pas d’un profil radicalisé et la piste terroriste semble écartée, tandis que les conditions de la légitime défense semblent réunies, a ajouté la même source.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
