Un fort tremblement de terre a été ressenti en Albanie samedi en milieu d’après-midi, suscitant des scènes de panique dans les rues, notamment à Tirana, ont constaté des journalistes de l’AFP.
« Il n’y a pas de morts. Il y a plus de vingt personnes légèrement blessées et hospitalisées, légèrement touchées par la chute d’objets ou de plâtre des murs, ou qui ont eu des crises de panique », a annoncé à l’AFP peu après 16H00 GMT (18H00 heure locale) la porte-parole du ministère de la Défense, Albana Qajaj.
« Il y a des maisons et des immeubles endommagés mais pas effondrés », a-t-elle ajouté, précisant qu’un nouveau bilan serait communiqué en début de soirée.
Selon l’USGS, l’institut d’études géologiques américain, le séisme a atteint une magnitude de 5,6 avec un épicentre mesuré à dix kilomètres de profondeur dans le secteur de Dürres. Il a été ressenti dans un rayon de 250 kilomètres.
Selon le ministère de la Défense, cette secousse « est la plus forte des 20 à 30 dernières années » en Albanie. Les Balkans sont une zone de forte activité sismique et les tremblements de terre y sont fréquents.
A Tirana, comme à Dürres, des journalistes de l’AFP et des témoins ont constaté de profondes fissures sur les façades d’immeubles. Les sols de supermarchés étaient jonchés de marchandises, tombées sous l’effet de la secousse. Et des pierres tombées de façades ont endommagé des voitures garées à Tirana au pied d’un immeuble, a constaté un correspondant de l’AFP.
A l’université, le bâtiment de la faculté de géologie a également été endommagé, selon des témoins. Les médias locaux ont fait état de deux personnes légèrement blessées dans le village d’Helmes, à 10 kilomètres de Tirana, où une dizaine de maisons se sont effondrées.
En fin d’après-midi, les habitants restaient dans la rue, redoutant d’éventuelles répliques: « J’ai peur de rentrer chez moi car un tremblement si fort peut être accompagné d’autres », dit à l’AFP Drita Lohja, une quinquagénaire de Tirana.
L’électricité et les lignes téléphoniques ont été coupées dans de larges secteurs, rendant les communications difficiles.
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