Pour le consommateur, aller cueillir soi-même ses fraises est un vrai bon plan puisque la même quantité de ces délices estivaux coûte deux fois moins cher qu’en supermarché. Cette formule résout certains problèmes des agriculteurs qui ont de plus en plus de mal à trouver de la main d’œuvre.
Les hausses des prix sont partout : denrées alimentaires, énergie, charges en tout genre. Tous les bons plans sont les bienvenus pour pouvoir réduire ses dépenses. Et si en plus on peut avoir un produit on ne peut plus frais pour moins cher, pourquoi ne pas s’en priver ?
C’est le cas pour la cueillette des fraises en libre-service. Pour le consommateur, rien de tel que le goût d’une fraise qui vient d’être cueillie par ses soins directement dans les champs, qui n’a pas passé des jours et des jours dans les transports, l’entreposage et les supermarchés avant d’arriver déjà un peu fatiguée dans notre cuisine.
Il y a aussi l’avantage de prendre l’air pour faire la cueillette et de faire de ce moment une belle activité familiale, ce qui permet de montrer aux enfants que les fraises ne poussent pas dans des barquettes. Et surtout, il y a le prix : moins de 4 euros le kilo, soit environ moitié prix par rapport aux barquettes de 500 grammes en supermarché, indique France 3.
Pour faire face à la pénurie de main d’œuvre
Pour les agriculteurs qui font le choix de proposer la cueillette en libre-service, il y a aussi un certain nombre d’avantages. Toutefois, cela ne peut pas convenir à tous les exploitants. « Cela dépend de sa situation géographique, si nous sommes au fin fond d’un endroit paumé, il n’y aura pas de passage », remarque Xavier Collette, producteur de fraises à Seclin (Nord). Il est aussi important d’aimer le contact avec le public.
L’un des principaux avantages pour l’agriculteur est que cela résout le problème de l’embauche de la main d’œuvre saisonnière qui est récurrent. Même lorsqu’on a trouvé des saisonniers, encore faut-il qu’ils soient là pour travailler.
Sébastien Tellier, agriculteur au Quesnoy près de Valenciennes, se souvient d’une année où neuf saisonniers sur dix se trouvaient dans ses champs pour y faire « du tourisme ». « J’ai vu mes fraises pourrir », se désole-t-il. Maintenant, il préfère donc la cueillette libre pour ses champs de fraises. Il a aussi investi dans des fraisiers hors-sol, ne gardant qu’une seule saisonnière pour la récolte de ces fraises qui ne nécessite pas de se mettre à genoux.
Un autre avantage pour les producteurs est la réduction des frais d’emballages avec le libre-service, ce qui est aussi un gain au niveau de l’écologie.
La saison des fraises s’annonce bonne en 2022, alors profitez-en !
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