Une enquête a été ouverte lundi après le survol par un drone, du fort de Brégançon, dans le sud-est de la France, où le président Emmanuel Macron passe des vacances, a-t-on appris auprès du service de presse de l’Élysée. « Une enquête est en cours concernant ce survol », a indiqué l’Élysée (la présidence) à l’AFP, sans plus de détails. La préfecture du Var, où se situe le fort, a précisé mardi que le drone était « tombé à l’eau ».
« Un drone a été observé en vol à proximité du Fort de Brégançon en milieu de journée lundi. Ce drone est tombé à l’eau et une enquête a été ouverte par le parquet de Toulon », a indiqué la préfecture sans donner les raisons de la chute de l’engin, ni préciser si le drone avait été récupéré.
Le chef de l’État français est arrivé vendredi avec son épouse au fort de Brégançon, à Bormes-les-Mimosas (Var), résidence d’été des présidents de la République sur les bords de la Méditerranée. Après une rencontre diplomatique vendredi soir avec la Première ministre britannique Theresa May, le président Macron, qui doit passer quinze jours sur place, n’a fait aucune apparition publique.
Selon l’Élysée, l’ensemble de son programme de congés est privé.
En 2008, un arrêté interministériel a créé une zone réglementée interdisant le survol, par tout aéronef, à moins de 3.300 pieds (environ 1.000 mètres) et dans un rayon de 3 kilomètres comprenant le fort de Brégançon, rappelle la préfecture.
« Cet arrêté est actuellement effectif pour la période du 3 au 28 août 2018 et rendu public par un message aux navigants aériens (Notam) émis par la base aéronavale de Hyères », est-il précisé. Mardi matin, la gendarmerie maritime et des membres du Groupement des plongeurs démineurs ont effectué une patrouille en mer dans la zone près du fort, a constaté un photographe de l’AFP
DC avec AFP
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