De nouveau, Éric Zemmour a indiqué qu’il souhaitait privatiser « France 2 et France Inter ». Il considère que cette dernière fait de la « propagande immigrationniste, LGBT et woke ».
Face à Léa Salamé et Nicolas Demorand, au micro de France Inter ce lundi 7 février, le candidat de Reconquête a réaffirmé sa volonté de privatiser le service public, lui reprochant d’être un média de gauche.
« Vous êtes des représentants de la pensée de gauche »
« Regardez-vous ! Aujourd’hui, vous êtes des représentants de la pensée de gauche, de la France de gauche », a lancé le candidat à la présidentielle Éric Zemmour aux animateurs du 7/9, ajoutant que « tous les Français le savent, tous les Français le disent, il suffit de vous écouter ».
« Quel est votre espace médiatique idéal Éric Zemmour, qu’on comprenne », lui a alors demandé Nicolas Demorand. « La liberté », a répondu l’intéressé, ajoutant : « Je ne veux pas que les Français payent pour une radio et une télévision qui font de la propagande anti-française, immigrationniste, LGBT et woke ». De ce fait, il a précisé vouloir supprimer la redevance TV.
.@ZemmourEric : « Je n’ai rien contre le service public au départ. Aujourd’hui, vous êtes des représentants de la pensée de gauche, de la France de gauche, et tous les Français le savent. Les Français n’ont pas à payer pour un média orienté politiquement. » #le79Inter #Elysée2022 pic.twitter.com/8JP45PAQbr
— France Inter (@franceinter) February 7, 2022
« J’estime que vous défendez une idéologie »
Sur RTL, il avait déjà annoncé le 15 décembre dernier que s’il était élu, il privatiserait le service public, notamment France Inter et France Télévisions. Il a donc réitéré ces propos ce 7 février. Tout en affirmant n’avoir « rien contre le service public au départ », il a stipulé : « J’estime que vous ne remplissez plus votre rôle de service authentiquement public et national, j’estime que vous défendez une idéologie. »
Sibyle Veil, PDG de Radio France, a aussitôt réagi aux propos de l’ancien chroniqueur en indiquant sur Twitter que « le service public appartient à tous et chacun peut exprimer des attentes ou des critiques à son égard. Mais la critique ne se confond pas avec l’invective : celle-ci est rarement sans conséquence ».
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