INTERNATIONAL

La présidente du comité olympique porte plainte contre son ex-bras droit pour « violences psychologiques »

octobre 3, 2022 16:50, Last Updated: octobre 3, 2022 17:49
By

La présidente du comité olympique et sportif français (CNOSF), Brigitte Henriques, a déposé plainte pour « violences psychologiques » contre l’ancien secrétaire général de l’instance, avec qui elle est en conflit depuis des mois, a appris l’AFP d’une source ayant connaissance du dossier.

Élue en juin 2021 à la tête de la maison du sport français, Brigitte Henriques s’est séparée de son secrétaire général récemment, plongeant le CNOSF dans une crise interne. Dans sa plainte, que l’AFP a pu consulter, elle estime avoir subi pendant des mois des « violences psychologiques » de la part de son ex-bras droit, Didier Séminet.

Dans cette plainte, déposée les 19 ou 20 septembre, l’ex-vice présidente de la Fédération française de football (FFF) détaille plusieurs rencontres et échanges étalés sur plusieurs mois avec son secrétaire général qui l’ont « choquée », évoquant une fois un comportement « menaçant », et assure vivre assez « mal » la situation.

L’ex-secrétaire général a officiellement été débarqué à l’issue d’un vote lors d’un conseil d’administration du CNOSF le 12 septembre, mais les raisons invoquées sont restées assez floues.

Vives tensions au sein du CNOSF

Ce divorce, inédit dans l’histoire du CNOSF, a entraîné une guerre clanique en interne, à moins de deux ans des Jeux de Paris.

La présidente du CNOSF, qui se trouve depuis lundi en arrêt maladie en raison de cette situation conflictuelle fait en effet face à un fort vent contestataire en interne, dans une institution peu habituée à de tels remous.

« Elle a pris des coups pendant longtemps, elle s’est tue pour protéger l’institution mais là, trop c’est trop », a estimé une source au sein du CNOSF.

Un conseil d’administration doit se tenir le 12 octobre.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.

Voir sur epochtimes.fr
PARTAGER