L’allocation de solidarité spécifique (ASS), destinée aux demandeurs d’emploi ne bénéficiant plus de l’aide au retour à l’emploi (ARE), a connu une augmentation ce mardi 1er avril.
Tout comme de nombreuses autres aides versées par la Caisse d’allocations familiales (CAF) et comme c’est le cas chaque année, l’ASS vient d’être revalorisée de 1,7 % ce 1er avril. Cette aide, financée par l’État, est quant à elle versée par France Travail. Mais quel en est son montant depuis ce début de mois ?
Sous certaines conditions
Alors que la revalorisation de l’ASS était de 4,6 % l’année dernière en raison de l’augmentation des prix, elle n’est que de 1,7 % cette année. Son montant journalier passe donc de 19,01 euros à 19,33 euros, soit 579,90 euros pour un mois comprenant 30 jours, ainsi que l’indique le site officiel de l’administration française service-public.fr.
Si vous avez épuisé vos droits à l’allocation de retour à l’emploi (ARE), vous pouvez alors bénéficier de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), mais sous certaines conditions. En effet, ceux qui peuvent y prétendre doivent être apte au travail et en recherche d’emploi. Ils doivent par ailleurs avoir travaillé au moins cinq ans (à temps plein ou à temps partiel) au cours des dix ans avant la fin de leur dernier contrat de travail. En ce qui concerne les personnes ayant cessé leur activité pour élever un enfant, les cinq ans sont réduits d’un an par enfant, et ce dans la limite de trois ans.
Un plafond à ne pas dépasser
De plus, pour percevoir l’ASS, les ressources mensuelles du demandeur ne doivent pas dépasser un plafond de 1353,10 euros pour un célibataire et de 2126,30 euros pour un couple. Notons qu’il n’y a pas d’âge minimum pour toucher l’ASS, qui est versée mensuellement par France Travail à terme échu. Quant aux personnes ayant suffisamment de trimestres pour percevoir une retraite à taux plein, elles ne pourront pas toucher l’ASS après l’âge légal de départ à la retraite.
Comme le rappelle CNews, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal avait envisagé, en janvier 2024, de supprimer cette allocation qui est principalement versée aux plus de 50 ans. Il avait expliqué à l’Assemblée nationale lors d’un discours que l’ASS permettait de valider des trimestres « sans travailler ». « Nous considérons que la retraite doit être le fruit du travail », avait-il alors indiqué, estimant que cette aide représentait une « trappe à inactivité ». Face aux critiques, cette mesure avait cependant été abandonnée en juin 2024.
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