Le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, a annoncé sa démission après une semaine de forte pression née des révélations de Mediapart concernant des dîners de gala organisés à l’Hôtel de Lassay lorsqu’il était président de l’Assemblée nationale. Voici ses déclarations par communiqué :
« Les attaques et le lynchage médiatique dont ma famille fait l’objet me conduisent aujourd’hui à prendre le recul nécessaire – ce que chacun comprendra. La mobilisation nécessaire pour me défendre fait que je ne suis pas en mesure d’assumer sereinement et efficacement la mission que m’ont confiée le Président de la République et le Premier ministre », a écrit le ministre dans un communiqué.
« Dès lors, j’ai présenté ma démission au Premier ministre ce matin », a-t-il ajouté.
La nouvelle enquête de @Mediapart qui a provoqué la démission de @FdeRugy. Nos questions lui ont été envoyées hier, nous attendions ses réponses pour 14h, et ce sera l’annonce de sa démission. Notre enquête révèle les détournements de ses frais de député. https://t.co/ap17RG07kP
— Edwy Plenel (@edwyplenel) 16 juillet 2019
Le numéro deux du gouvernement, qui devait présenter mardi au Sénat le projet de loi énergie et climat, s’est entretenu mardi matin avec Edouard Philippe. Son passage devant les députés lors des questions au gouvernement à 15h00 s’annonçait difficile.
Les révélations par Mediapart de dîners fastueux organisés quand il présidait l’Assemblée nationale, de travaux dans son logement de fonction au ministère ou de son appartement près de Nantes avaient sérieusement fragilisé le ministre, qui s’était défendu tout le week-end sur ces informations en cascade.
Le ministre de l’Écologie François de Rugy présente sa démission pic.twitter.com/ZzX8HRlqai
— BFMTV (@BFMTV) 16 juillet 2019
M. de Rugy paraissait bénéficier du soutien de l’exécutif. De Belgrade où il était en visite, Emmanuel Macron avait dit lundi soir avoir « demandé au Premier ministre d’apporter toute la clarté » sur cette affaire afin de prendre des décisions sur la base « de faits », estimant que « sinon, ça devient la République de la délation ».
Epochtimes.fr avec AFP
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