Touché par l’incendie qui a ravagé les Monts d’Arrée (Finistère), le milliardaire breton François Pinault a annoncé qu’il soutiendra la reconstitution du site. Il en a expliqué les raisons dans les colonnes du Télégramme.
Si François Pinault tient à soutenir la reconstitution des espaces verts des monts d’Arrée, détruits par les flammes, c’est parce qu’il se sent « tout naturellement concerné » par ce drame. L’incendie, qui a démarré lundi 18 juillet dans la soirée, a dévasté plus de 1700 hectares de landes. La procureure de la République de Quimper (Finistère) indique que l’expert a avancé le « caractère volontaire de l’incendie ».
L’homme de 85 ans, qui a passé plusieurs décennies dans les Côtes-d’Armor en Bretagne, est désireux d’apporter son soutien au travail de reconstitution de la lande d’une part, mais également à la mise en valeur de la chapelle de Saint-Michel-de-Brasparts d’autre part, et notamment « à l’amélioration de son état ».
#Météo #Bretagne #Incendie ?? Une image de la chapelle du Mont Saint-Michel de Brasparts sauvée au milieu d’un paysage de landes calcinées dans les Monts d’Arrée. ??
? Vincent Michel pic.twitter.com/iUdGuHRqHM— Stéven Tual (@StevenTual_off) July 19, 2022
« Les Monts d’Arrée sont l’une des plus belles expressions de l’âme bretonne »
Le fondateur de Kering soulève son fort attrait pour la région. Pour lui, « les Monts d’Arrée sont l’une des plus belles expressions de l’âme bretonne ». « Bien que leur altitude soit modeste », les monts d’Arrée et la chapelle Saint-Michel de Brasparts « donnent une impression de grandeur, d’immensité, d’élévation extraordinaire », souligne-t-il auprès du Télégramme. D’ailleurs, le bâtiment a miraculeusement échappé aux flammes. Située à plus de 380 mètres de haut, elle se trouve posée sur un socle de pierre.
Le milliardaire explique que lorsque « les communes et les collectivités concernées auront arrêté leur stratégie de reconstitution de la végétation naturelle et qu’ils sauront le coût de ces travaux », alors il se tiendra « à leur écoute », afin d’apporter sa « contribution financière ».
Déjà en 1990, François Pinault avait « eu à cœur » de participer au reboisement de la forêt de Brocéliande, elle aussi touchée par un incendie.
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