Fréjus : pris pour un policier, un employé de La Poste est roué de coups par quatre jeunes voyous

2 novembre 2018 00:44 Mis à jour: 2 novembre 2018 00:44

Mardi dernier, un employé de La Poste a été roué de coups par une bande de voyous peu avant midi dans le quartier de La Gabelle. Une zone où de violentes émeutes avaient déjà eu lieu cet été.

Le 30 octobre, un cadre de La Poste âgé de 47 ans a été violemment pris à partie par 4 jeunes voyous tandis qu’il se rendait à un rendez-vous au bureau de la rue Marcel Pagnol. Il devait y rencontrer d’autres employés des PTT.

À peine sortie de son véhicule – une Ford blanche qui aurait pu être confondue avec le modèle utilisé auparavant par les policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) –, la victime a été interpellée par les voyous et rouée de coups.

Les malfrats ont ensuite endommagé l’automobile avant de quitter les lieux précipitamment.

« D’après les premiers éléments de l’enquête dont nous disposons, ces jeunes imbéciles auraient dit au cadre de La Poste qu’il n’avait ‘rien à faire ici’ », a expliqué le commissaire Béatrice Fontaine dans les colonnes de Nice-Matin.

« Ce qui s’est passé est inacceptable ! S’en prendre de la sorte, et à quatre, à une personne travaillant pour un service de proximité dans le quartier… C’est de la violence urbaine gratuite, sauf à penser que ces voyous s’en prennent à tout ce qui se rapproche de l’autorité publique », ajoute celle qui est à la tête des effectifs de la police de Fréjus depuis plus de 4 ans.

Rapidement transportée à l’hôpital, la victime s’est vu délivrer un certificat médical établissant une Incapacité totale de travail (ITT) de 4 jours.

L’exploitation des bandes de vidéosurveillance devrait fournir de nouveaux éléments aux forces de l’ordre qui ont également lancé un appel à témoins.

« Les choses semblaient pourtant s’être calmées dans le quartier depuis les émeutes de cet été… La semaine dernière, déjà, des individus avaient jeté des projectiles sur un bus du centre aéré », confie Béatrice Fontaine. 

« Je le redis : La Gabelle n’appartient à personne et ne sera jamais une zone de non-droit », conclut le commissaire.

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