Le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, a affirmé jeudi que le gouvernement avait « les moyens d’exercer la pression nécessaire » sur le groupe allemand Siemens pour qu’il tienne ses engagements après sa fusion avec le constructeur ferroviaire français Alstom.
« Nous avons les moyens d’exercer sur le nouvel ensemble la pression nécessaire pour que les engagements soient tenus », a déclaré M. Le Maire sur la chaîne d’information BFMTV.
La fusion d’Alstom et de la branche ferroviaire de Siemens, annoncée mardi, a suscité en France critiques et craintes sur l’emploi pour ce fleuron national.
Ce regroupement se traduira de fait par une prise de contrôle par le groupe allemand, qui sera majoritaire au conseil d’administration.
Le nouveau groupe s’est engagé au maintien de l’emploi et des sites industriels pour une durée de quatre ans.
Le ministre de l’Économie a assuré que le gouvernement avait reçu « des garanties très claires (…) sur les sites, sur l’emploi, sur la direction, sur les savoir-faire technologiques ».
Paris détient en outre « un moyen de contrôle qui est beaucoup plus important que d’avoir 5, 10, ou 15% au capital du nouvel ensemble. Ce sont les commandes de l’État. Nous sommes un client majeur de Siemens-Alstom », a souligné M. Le Maire.
« Ce n’est pas une menace (mais) une garantie pour les salariés (et) pour les sites », a-t-il poursuivi.
Alstom emploie 32.800 salariés, dont 9.000 en France, Siemens Mobility (la branche rail) 27.100.
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