Ce jeudi 20 juin, en conférence de presse, Gabriel Attal évoquait la « semaine de 4 jours ». Le Premier ministre a eu une formule malheureuse qui a indigné certains internautes au sujet du télétravail.
Le Premier ministre s’est-il emmêlé les pinceaux ? Ce jeudi 20 juin, le chef du gouvernement a évoqué plusieurs mesures qui pourraient être prises par la majorité Renaissance, si elle venait à remporter les prochaines élections législatives anticipées.
Mutuelle à 1 euro pour les seniors, développement du nucléaire avec 14 nouveaux réacteurs, baisse de 15% de la facture d’électricité, ou encore l’expérimentation de la semaine de quatre jours… C’est justement cette dernière mesure qui a fait réagir plusieurs internautes.
Qu’a dit Gabriel Attal ? « Nous expérimenterons la semaine en 4 jours, qui permet aux salariés qui ne peuvent télétravailler de bénéficier, eux aussi, d’un jour de repos supplémentaire », a lancé le locataire de Matignon. Sous-entendant par là que les télétravailleurs seraient en réalité en congé…
Une déclaration qui crispe
« Le principe du télétravail c’est qu’on bosse hein ; pas qu’on est en repos », peut-on lire sur X ou encore « Voilà que le télétravail c’est des congés ? » « C’est moi ou il dit que le télétravail c’est du repos ? », questionne une autre personne, pas sûre d’avoir bien entendu.
Au cas où vous auriez un doute, le télétravail n’est pas considéré comme un jour de congé, selon le Code du travail. Dans son article L1222-9, ce dernier précise bien qu’il s’agit d’une « forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.