Le Premier ministre Gabriel Attal a confirmé mercredi qu’il ne demanderait pas de vote de confiance à l’Assemblée nationale à l’issue de sa déclaration de politique générale le 30 janvier.
« Est-ce qu’il y a une majorité absolue à l’Assemblée nationale? Non, nous le savons. Est-ce qu’il y a besoin d’un vote pour le démontrer? Non, je ne crois pas non plus », a déclaré M. Attal lors des questions au gouvernement au Sénat. « Est-ce qu’il y a des Français qui se lèvent le matin en se demandant “est-ce qu’il y aura ou pas un vote sur la déclaration de politique générale du Premier ministre?” Je ne crois pas non plus », a-t-il ajouté.
La gauche a déjà annoncé son intention de déposer une motion de censure si M. Attal ne demandait pas un vote de confiance.
Rencontrer « les forces vives de la nation »
Le Premier ministre ne fera sa déclaration de politique générale que dans deux semaines car d’ici là il veut « pouvoir rencontrer l’ensemble des groupes représentés au Parlement, les forces vives de la nation, les organisations syndicales, les associations d’élus locaux ». « Je souhaite aussi me rendre sur le terrain dans des échanges très directs avec les Français avant la présentation de cette déclaration de politique générale », a-t-il ajouté.
Comme à l’accoutumée, cette déclaration sera lue simultanément par un ministre au Sénat. Mais, soulignant son « très grand respect » et sa « très grande admiration » pour le travail mené au Sénat, M. Attal a indiqué qu’il viendrait également « dans la foulée de cette déclaration de politique générale prononcer une intervention propre au Sénat ».
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