Voici les 13 meilleures photos de la faune sauvage ayant marqué le concours Wildlife Photographer of the Year 2018

28 octobre 2018 19:12 Mis à jour: 5 avril 2019 19:48

Le concours annuel de photographie de la Faune sauvage, organisé par le Musée d’histoire naturelle de Grande-Bretagne, en est à sa 54e édition et les lauréats ont été annoncés au début du mois. Les professionnels et les amateurs, de l’adulte à l’enfant à partir de 10 ans, ont été mis au défi de faire preuve non seulement d’une compétence technique parfaite, mais aussi d’évaluer la place et la responsabilité de l’humanité envers la nature par le biais de leur art.

Voici un petit aperçu de ce que les participants de 95 pays ont pu tirer de leur passion pour l’art de la photographie, comprenant les meilleurs lauréats et certains des projets les plus remarqués :

Gagnant du grand titre 2018, Portraits d’animaux

The Golden Couple (Le Couple doré)

Par Marsel van Oosten, Pays-Bas

C’est le printemps dans la forêt tempérée des montagnes Qinling en Chine, le seul endroit où vivent ces singes menacés d’extinction. Un singe dôré mâle des monts Qinling au nez retroussé, rhinopithèque de Roxellane, se repose un court instant sur un siège en pierre. Il a été rejoint par une femelle de son petit groupe. Tous deux observent attentivement une altercation qui se déroule dans la vallée entre les mâles dominants de deux autres groupes d’une troupe d’une cinquantaine de singes.

Gagnant du grand titre 2018, 15-17 ans

Lounging Leopard (Léopard allongé)

Par Skye Meaker, Afrique du Sud

La maison de Mathoja se trouve dans la réserve de Mashatu, au Botswana, que Skye et sa famille visitent régulièrement, en espérant toujours y voir des léopards, bien qu’ils soient réputés insaisissables. Mathoja somnolait quand ils l’ont finalement trouvée, couchée le long d’une branche basse de nyala. Et elle continuait à somnoler tout le temps qu’ils étaient là, imperturbable devant le véhicule. « Elle a dormi quelques minutes. Ensuite, elle a regardé brièvement autour d’elle. Et puis elle s’est rendormie », dit Skye.

Gagnant 2018, Les animaux dans leur environnement

Bed of Seals (Lit de phoques)

Par Cristobal Serrano, Espagne

C’est la fin de l’été en Antarctique, et la banquise est rare ici. Les phoques crabiers sont très répandus en Antarctique et ce sont probablement les plus nombreux de tous les phoques du monde. Mais ils dépendent aussi de la banquise pour se reposer, se reproduire, éviter les prédateurs comme les orques et les léopards de mer, et accéder aux lieux de ravitaillement. Une petite banquise dans le chenal d’Errera, à l’extrémité de la péninsule Antarctique, offre à peine assez d’espace pour qu’un groupe de phoques crabiers puissent se reposer, et des fissures commencent à apparaître.

Hautement Recommandé 2018, Portraits d’animaux

Cool Cat (Félin calme)

Par Isak Pretorius, Afrique du Sud

« J’adore créer des photos qui ont de l’impact », dit Isak, qui est souvent à la recherche des animaux les plus emblématiques de la Zambie. Il photographiait une troupe de lions quand cette lionne s’est éloignée. Anticipant le fait qu’elle allait se désaltérer, il s’est positionné près de la mare la plus proche. Elle est ensuite apparue à travers les hautes herbes, encadrée par un mur d’un vert luxuriant.

Gagnant 2018, Comportement : Amphibiens et reptiles

Hell bent (Ménopome)

Par David Herasimtschuk, USA

Les événements ne semblaient pas jouer en faveur de ce serpent d’eau nordique, serré fermement entre les mâchoires d’un ménopome affamé ; mais pour David, c’était une remarquable découverte. En descendant la rivière Tennessee, dans le Tennessee, aux États-Unis, à la recherche de vie en eau douce (comme il l’avait fait pendant d’innombrables heures au cours des sept dernières années), il était ravi de voir ce puissant amphibien avec sa proie en difficulté. La plus grande salamandre aquatique d’Amérique du Nord – jusqu’à 75 centimètres de long – le ménopome a considérablement diminué en nombre en raison de la perte et de la dégradation de ce qui reste de son habitat naturel.

Lauréat du Prix du public 2014

Facebook Update (Mise à jour Facebook)

By Marsel van Oosten

Une touriste de Jigokudani Monkey Park, au Japon, tentait si désespérément d’obtenir un gros plan de ce jeune macaque japonais dans une source chaude naturelle qu’elle tenait son téléphone toujours plus près du sujet. Soudain, le singe lui a arraché l’appareil des mains et s’est retiré au milieu de l’eau pour examiner son butin. Marsel, qui dirigeait un parcours photographique à l’époque, y a vu l’opportunité de réaliser un cliché saisissant.

Gagnant 2018, Comportement : Invertébrés

Mud-rolling Mud-dauber (Boue roulante, boue-dansante)

Par Georgina Steytler, Australie

C’était une chaude journée d’été et la mare de la réserve naturelle de Walyormouring, en Australie-Occidentale, était en pleine effervescence. Georgina s’y était rendue tôt pour photographier les oiseaux, mais son attention a été attirée par les guêpes maçonnes, minces et laborieuses, qui se distinguent par leurs segments abdominaux en forme de tige. C’étaient des femelles qui s’affairaient à creuser dans la boue humide au bord de l’eau, puis à rouler la boue en boules pour créer des chambres à œufs et les ajouter à leur nid à proximité. Une femelle construit son nid extérieur complètement à partir de boue, chambre par chambre, en forme de cylindre, et qui se cimente en une seule masse lorsque la boue durcit.

Gagnant 2018, Prix du portefeuille des photographes de la faune

Mother Defender (Mère protectrice)

Javier Aznar González de Rueda, Espagne

Javier a trouvé cette sauterelle près de la cuisine de la cabane forestière où il séjournait. Il a essayé pendant plusieurs jours de capter la scène, mais la pluie constante a été pour lui un véritable défi. Finalement, il a réussi à créer ce portrait émouvant d’une mère qui garde ses petits sur le dessous d’une tige, rehaussée par la lueur bleue du ciel en arrière plan.

Gagnant 2018, Comportement : Mammifères

Kuhirwa Mourns Her Baby (Kuhirwa pleure son bébé)

Par Ricardo Núñez Montero, Espagne

Kuhirwa, une jeune femelle membre de la famille des gorilles de montagne de Nkuringo dans l’impénétrable forêt de Bwindi en Ouganda, ne voulait pas abandonner son bébé mort. Ce que Ricardo a d’abord cru être un paquet de racines s’est avéré être le minuscule cadavre. Contraint, en raison de la faible luminosité, de travailler avec une grande ouverture et une profondeur de champ très étroite, il a choisi de se concentrer sur le corps plutôt que sur le visage de Kuhirwa. Les guides lui ont dit qu’elle avait accouché par mauvais temps et que le bébé avait probablement succombé au froid. Au début, Kuhirwa avait câliné et toiletté le corps, bougeant ses jambes et ses bras de haut en bas et le portant comme les autres mères. Quelques semaines plus tard, elle a commencé à manger ce qui restait du cadavre, un comportement que le guide n’avait jamais vu auparavant.

Gagnant 2018, Immersion sous-marine

Night Flight (Vol de nuit)

Par Michael Patrick O’Neill, USA

Lors d’une plongée de nuit en eaux profondes dans l’Atlantique, au large de Palm Beach en Floride, Michael a atteint un objectif de longue date : photographier un poisson volant afin de transmettre la vitesse, le mouvement et la beauté de cette « créature fantastique ». Le jour, ces poissons sont presque impossibles à approcher. Vivant à la surface, ils sont une proie potentielle pour un grand nombre d’animaux, dont le thon, le makaire et le maquereau. Mais ils ont la capacité de s’éloigner du danger en battant rapidement leur queue inégalement fourchue (le lobe inférieur est plus long que le lobe supérieur) afin d’atteindre une vitesse suffisante pour s’élever et sortir de l’eau.

Gagnant 2018, Milieux terrestres

Windsweep (Le Balayement du vent)

Par Orlando Fernandez Miranda, Espagne

Debout au sommet d’une haute dune sur la côte désertique de Namibie, où des monticules de sable sculpté par le vent se mêlent aux vagues de l’Atlantique, Orlando a affronté un trio d’éléments météorologiques : un vent violent venant du nord-est, de chauds rayons de soleil en après-midi et un brouillard marin dense qui masquait sa vue sur la côte déserte et isolée de Skeleton.

Hautement recommandé 2018, Portraits d’animaux

Looking For Love (À la recherche de l’amour)

Par Tony Wu, USA

Accentuant son apparence mature avec des couleurs pastel, des lèvres saillantes et un front rose exceptionnel, ce labre à tête de mouton s’est mis en tête d’impressionner les femelles et d’écraser ses rivaux, qu’il mordra avec ardeur et se fera un plaisir de frapper avec sa tête. Tony a longtemps été fasciné par ce poisson étonnant, que vous pouvez retrouver dans Planète bleue II.

Vivement félicité 2018, Les animaux dans leur environnement

Tigerland (Le Pays des tigres)

Par Emmanuel Rondeau, France

Accompagné de gardes forestiers, Emmanuel avait grimpé 700 mètres pour installer 8 caméras, choisissant des endroits où l’on avait déjà vu des tigres et des indices de leur récent passage, comme des traces, des rayures où des excréments. « Les forêts n’avaient rien à voir avec ce que j’avais vu auparavant », dit-il. « Chaque espèce était nouvelle à mes yeux. » Vingt-trois jours plus tard, ce tigre du Bengale regardait directement l’une de ses caméras.

Au Royaume du Bhoutan, les tigres font leur retour. On estime aujourd’hui à 103 le nombre de tigres vivant à l’état sauvage, soit près d’un tiers de plus qu’en 1998, année du dernier recensement. À mesure que le Bhoutan s’est développé, le pays a créé un réseau de « couloirs » reliant un parc national à l’autre afin de permettre aux animaux de se déplacer sans être trop dérangés.

Version originale

Vous avez apprécié cet article ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires.

Près d’un village croate, le long d’une ancienne route,
une famille a rencontré un animal très rare

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.