Bien que cela semble improbable à première vue, Ashton Dunford ne se fixe aucune limite. Cet enfant de 10 ans est aveugle de naissance, et pourtant, il fait les mêmes choses – peut‑être même plus – que la plupart des enfants de son âge.
Ashton, qui est le deuxième des trois enfants de Tyler et Hilda Dunford, ne prends pas en compte les limites qui pourraient le retenir.
Au lieu de cela, il fait du vélo, du ski alpin et rêve d’accomplissements futurs, comme devenir écrivain, biologiste marin et skieur alpin aux Jeux paralympiques. À son jeune âge, il a déjà appris à jouer du piano, s’est produit dans une chorale, a auditionné pour le cinéma et la télévision et a remporté des prix pour avoir écrit en braille. Et chaque exploit, chaque étape franchie en cours de route, a été une source d’inspiration pour les autres – et peut‑être surtout pour sa mère.
« Il a changé nos vies et enseigne à tant d’autres que la cécité ne l’empêche pas de faire tout ce qu’il veut faire dans la vie », déclare sa mère admirative, Hilda, 32 ans, à Epoch Times. « Nous sommes tous deux très fières de lui, car il n’a peur de rien et il est déterminé à montrer à tout le monde tout ce qu’il peut faire sans la vue. »
« Je veux juste qu’il sache à quel point je l’admire pour avoir relevé des défis avec autant de courage et m’avoir appris qu’il n’y a pas de limites. Les seules limites sont celles que nous créons nous‑mêmes dans notre tête. Il est aveugle, mais rien ne l’empêche d’être aussi indépendant que n’importe quel autre enfant de 10 ans. »
Quand Ashton avait environ 2 mois, sa grande sœur, qui avait alors 4 ans, l’a fait sursauter alors qu’il était allongé sur le lit de leurs parents. Le petit garçon a réagi en levant les bras au son de sa sœur, mais son visage ne s’est jamais tourné pour chercher la source du son. Hilda, trouvant cela étrange, a obtenu une recommandation pour une IRM chez un ophtalmologiste.
On diagnostique d’abord une hypoplasie du nerf optique, puis une dysplasie septo‑optique. Ses nerfs optiques et certaines parties de son cerveau ne se sont pas développés in utero, ce qui l’a rendu aveugle à la naissance. Il lui manque également le corps calleux ‑ un pont de fibres nerveuses qui relie les moitiés gauches et droites du cerveau ‑ et il doit suivre un traitement hormonal substitutif pour stimuler la thyroïde, et produire de l’hormone de croissance et de l’hydrocortisone.
Se souvenant du moment où ils ont reçu son diagnostic, Hilda a déclaré : « Je me souviens avoir eu le cœur brisé et l’impression que notre monde s’écroulait. Je n’avais jamais côtoyé un enfant aveugle auparavant et je ne savais pas comment l’élever. J’avais tant à apprendre de tous ses thérapeutes, médecins et de l’école des aveugles. »
Et elle a appris.
Par-dessus tout, Hilda a appris que son fils avait une ténacité et une soif de vivre qui l’incitait à aller de l’avant sans obéir à l’adversité issue de sa naissance.
Ashton a lutté contre son développement en tant que jeune enfant – il avait du mal à réaliser les mêmes choses que la plupart des enfants de son âge. La motricité fine et globale lui échappait, des choses l’allaitement étaient des défis, tout comme tenir sa tête ou faire ses premiers pas.
« Chaque étape a demandé beaucoup d’efforts et de travail de la part de la physiothérapie et des spécialistes du développement, mais il les a toujours atteintes à son rythme », explique Hilda.
Mais il a franchi ces étapes. Et alors qu’il les franchissait, Hilda le regardait avec exaltation, conservant soigneusement ses souvenirs comme des pierres précieuses.
« Il a fait ses premiers pas dans notre cuisine. Il avait environ 18 mois, et c’était magnifique de le voir marcher avec ses bras tendus pour atteindre sa grande sœur. Il a souri tout le long du chemin et est tombé dans ses bras », se souvient‑elle.
Puis, à l’âge de 7 ans, Ashton a appris à faire du vélo. Il s’était exercé avec un vélo d’équilibre pendant un certain temps, mais il a vite appris que les autres enfants avaient des pédales. Il a mentionné son désir d’essayer de faire du vélo à pédales comme les autres enfants.
Peu de temps après, son père a ramené à la maison un vélo à pédales. Ils ont sorti le vélo et, en dix minutes, Ashton avait compris. Il a couru dans la maison en criant victoire à sa famille, prouvant une fois de plus que ses limites étaient repoussées.
Le ski n’a pas fait exception.
Quand Ashton avait 5 ans, la famille s’est inscrite à un camp familial de ski adapté. Bien que Hilda soit nerveuse à l’idée de voir son fils dévaler une pente enneigée, Ashton est impatient d’apprendre. Avec l’aide de ses « incroyables » moniteurs, il a dissipé tous ses doutes et fait pleurer sa mère en dévalant la montagne en se tenant à une perche de bambou. Aujourd’hui, le ski est l’un des sports préférés d’Ashton, et toute la famille a appris à skier pour le soutenir.
Un jour, Ashton a l’intention d’apprendre à skier sans l’aide de la perche en bambou. Et pourquoi pas !
« Je dis toujours à mes enfants qu’ils peuvent faire des choses difficiles. Et nous les encourageons toujours et les soutenons de toutes les manières possibles », déclare la maman. Ashton n’a pas peur des choses difficiles, et sa famille n’a pas peur de le laisser essayer.
Regardez Ashton descendre à ski une montagne enneigée :
(Avec l’aimable autorisation de Our Blind Side)
Regardez Ashton s’entraîner à l’escalade :
(Avec l’aimable autorisation de Our Blind Side)
Alors que les likes se multiplient chaque fois qu’Ashton sort victorieux d’un défi, Hilda affirme qu’elle « sera toujours son fan numéro un, l’encourageant et sachant tout le chemin qu’il a parcouru depuis le jour de sa naissance ». Elle a déjà un grand nombre de souvenirs tendrement enregistrés, et au fur et à mesure qu’elle les raconte, elle les exposent comme des bijoux qu’elle fait miroiter dans la lumière avec une admiration attendrie.
Même avec un écrin déjà rempli de bijoux, Hilda se déclare tout à fait prête à en recevoir d’autres – elle tire toujours des leçons de la bravoure, de la détermination et du courage d’Ashton.
« Être la mère d’Ashton m’a appris à changer de perspective, à voir non plus avec mes yeux, mais avec mon cœur », dit‑elle. « Être témoin de sa croissance au cours des dix dernières années a été bien plus magnifique que ce que j’aurais pu imaginer. »
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