Un locataire qui ne paie plus ses loyers depuis plusieurs mois refuse de quitter les lieux malgré la résiliation de son bail. Désespérée, la propriétaire espère une décision de justice rapide afin que l’intrus puisse être expulsé avant la trêve hivernale.
Âgée de 75 ans, Martine Garofalo est une ancienne sage-femme qui réside à Rochefort-du-Gard, une commune d’environ 7500 habitants établie à une douzaine de kilomètres d’Avignon, depuis plus de 60 ans.
En 2018, elle décide de rejoindre sa nièce, enseignante en Guyane. Elle loue alors sa maison du quartier du Plan à deux hommes distincts en échange d’un petit loyer et de la promesse d’entretenir la demeure ainsi que les 5000 mètres carrés de terrain dont elle dispose.
La maison est séparée en deux lots : l’un des locataires occupe le premier étage et l’autre le second. Au bout de quelques mois, les deux occupants cessent toutefois de payer leur loyer.
Le locataire du premier étage finira par quitter les lieux sans laisser d’adresse en juillet 2019, tandis que celui du rez-de-chaussée est resté sur place et en a profité pour occuper l’intégralité de la bâtisse.
Il y a quelques semaines, Mme Garofalo, qui souhaite récupérer son bien, lui envoie un courrier recommandé pour l’avertir qu’elle compte résilier le bail au 1er septembre 2020. Faute de réponse, la retraitée décide de se présenter sur place à la mi-août, mais le locataire refuse de la laisser entrer.
« La justice me dit que je n’ai pas le droit de rentrer chez lui »
En attendant de pouvoir récupérer sa maison, la septuagénaire a dû se résigner à prendre une chambre d’hôtel pendant plusieurs semaines. Il y a quelques jours, Rémy Bachevalier, le maire de Rochefort-sur-Gard, a toutefois mis gracieusement un logement du centre de la commune à la disposition de Mme Garofalo.
Profitant de l’absence de son locataire, la retraitée est parvenue à pénétrer dans sa propriété en ouvrant le portail grâce à une vieille télécommande et a pu récupérer sa voiture qui se trouvait dans le garage.
Elle a également eu le temps de constater les dégâts, découvrant avec stupeur que la demeure était dans un état lamentable : des piles de vaisselle sale s’accumulent dans l’évier, la salle de bain est couverte de moisissures et les poubelles s’entassent dans le jardin, attirant la vermine.
Depuis sa visite, les portes et les volets de la maison restent fermés. L’intrus habite pourtant toujours la demeure selon les voisins.
« Nous n’entendons plus rien, aucun bruit, nous voyons seulement les lumières qui sont allumées en haut et en bas. Les poubelles ne sont plus sorties donc il y a des rats qui prolifèrent. C’est une catastrophe », explique un riverain sur LCI.
« Nous n’avons aucun moyen pour les expulser », ajoute M. Bachevalier. « La police municipale se rend régulièrement sur place pour discuter avec lui. Il n’est jamais là. On pense qu’il essaie de se faire oublier », poursuit l’édile
Désemparée, Martine Garofalo espère désormais pouvoir faire expulser l’indésirable avant la trêve hivernale. Elle a déposé plainte et a également écrit au préfet, au Garde des Sceaux et au président de la République.
« La justice me dit que je n’ai pas le droit de rentrer chez lui. Chez lui ! Et si je rentre, cela se retournerait contre moi », soupire la retraitée.
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