Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a demandé samedi aux Palestiniens de refuser leur « déplacement » au sein de la bande de Gaza ou depuis ce territoire vers l’Égypte voisine, alors que l’armée israélienne pilonne depuis plusieurs jours Gaza et appelle les civils à évacuer sa partie nord.
Lors d’un discours télévisé réalisé à Doha, où il est basé, M. Haniyeh a qualifié l’attaque du 7 octobre contre Israël depuis la bande de Gaza de « frappe stratégique » qui contribuerait à « notre libération ». Plus de 1300 personnes ont été tuées par les commandos du Hamas, surtout des civils, dont des enfants, et au moins 120 personnes ont été prises en otage, selon des responsables israéliens.
La puissante riposte israélienne a tué plus de 2200 personnes, dont plus de 700 enfants, dans la bande de Gaza, un territoire pauvre contrôlé par le Hamas. L’armée israélienne a appelé les habitants de Gaza vivant dans le nord du territoire palestinien à se diriger vers le sud pour éviter les frappes.
« Non au déplacement »
« Non au déplacement depuis la Cisjordanie, non (au déplacement à l’intérieur de la bande de) Gaza et non au déplacement depuis Gaza vers l’Égypte », a lancé M. Haniyeh dans son discours. « Notre décision est de rester sur notre terre », a-t-il insisté. « Nous voulons que l’occupation quitte notre terre », a encore déclaré le chef du Hamas, « pour que nous ayons un État avec Jérusalem comme capitale » et « pour que notre peuple palestinien revienne ».
Plus tôt samedi, Ismaïl Haniyeh avait accusé Israël de commettre « des crimes de guerre » et « des violations flagrantes du droit international » en empêchant l’aide humanitaire d’entrer dans la bande de Gaza. Après l’attaque sanglante et sans précédent du Hamas sur le territoire israélien, Israël a décrété un « siège complet » de la bande de Gaza, déjà sous blocus terrestre, aérien et maritime depuis plus de 15 ans.
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