L’ONU a condamné le bombardement contre une ambulance vendredi à Gaza. Cette frappe a été confirmée par l’armée israélienne qui a déclaré avoir visé des membres du Hamas utilisant le véhicule, ce qu’a démenti l’organisation islamiste palestinienne.
« Le convoi consistait en cinq ambulances », dont une du ministère de la Santé du Hamas et une du Croissant-Rouge, a précisé le Croissant-Rouge dans un communiqué, selon lequel le bombardement s’est produit à une distance de deux mètres de l’entrée de l’hôpital al-Chifa, le plus grand de Gaza. Une seconde ambulance a été ciblée à « environ un kilomètre de l’hôpital » et des blessés ont été constatés, a ajouté l’organisation humanitaire.
Utilisée par une cellule terroriste du Hamas
L’aviation israélienne « a frappé une ambulance qui a été identifiée par les forces comme étant utilisée par une cellule terroriste du Hamas à proximité de leur position dans la zone de combat », a affirmé l’armée israélienne dans un communiqué.
Le Hamas a démenti dans un communiqué publié sur Telegram. Selon son porte-parole Ashraf al-Qidreh, l’ambulance faisait partie d’un convoi qui transportait « plusieurs blessés en route pour être hospitalisés en Egypte ».
Selon le ministère de la Santé du Hamas, la frappe a fait 15 morts et 60 blessés. Le bilan a été confirmé par le Croissant-Rouge, qui a ajouté qu’un médecin avait été légèrement blessé par des éclats d’obus, à une jambe, avant de rappeler que « le ciblage délibéré des équipes médicales constitue une grave violation de la Convention de Genève ».
La coordinatrice de l’humanitaire de l’ONU dans les Territoires palestiniens occupés, Lynn Hastings, s’est, elle, dite « alarmée » sur X, car la frappe a visé « des patients qui allaient être évacués pour être en sécurité ».
L’armée israélienne a accusé le 27 octobre le Hamas de « mener la guerre depuis les hôpitaux » de la bande de Gaza, ce que le mouvement islamiste a catégoriquement démenti.
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