LONDRES – Une enquête sur les abus pédosexuels commis par des soi-disant « Grooming Gangs » (gangs de prédateurs sexuels) au Royaume-Uni a permis d’obtenir 7 autres condamnations pénales. La police continue d’enquêter sur plus de 140 suspects dans le scandale des viols collectifs de la ville de Rotherham, en Angleterre.
Avec plus de 1 500 victimes, Rotherham est devenu un symbole de l’exploitation sexuelle des filles par un réseau à prédominance pakistanaise et sud-asiatique – souvent appelé les Grooming Gangs asiatiques – dans les villes du nord de l’Angleterre, depuis la parution de rapports en 2010.
En 2015, la National Crime Agency (NCA) britannique a mis sur pied la plus grande opération de ce type pour enquêter sur 16 ans d’abus à Rotherham, obtenant ses premières condamnations l’année dernière. Le 29 octobre, sept autres inculpés ont été condamnés à la Cour de la Couronne de Sheffield pour une gamme d’infractions d’abus pédosexuels entre 1998 et 2005, dont le viol, l’agression sexuelle et la séquestration.
« Les hommes leur administraient des drogues et de l’alcool en continu et les menaçaient de violence ou de les transporter et de les abandonner dans un endroit inconnu si elles ne respectaient pas les exigences sexuelles », a déclaré la NCA dans un communiqué.
« Les filles ont précisé que les sévices étaient principalement perpétrés la nuit dans divers endroits isolés ou abandonnés, y compris dans des maisons vides où il n’y avait pas d’électricité. Elles étaient souvent abusées sexuellement sur des matelas à même le sol et enfermées dans des chambres pour qu’elles ne puissent pas s’échapper. »
L’opération Stovewood de la NCA compte actuellement 22 enquêtes distinctes sur des cas d’abus sexuels à Rotherham entre 1997 et 2013.
L’affirmation que les abus aient été commis principalement par des hommes « asiatiques » s’est avéré discutable. Au Royaume-Uni, le terme « asiatique » désigne souvent des personnes originaires du sous-continent indien, typiquement pakistanais, ou parfois du Moyen-Orient.
Sarah Champion, législatrice locale de Rotherham, a démissionné de son poste de leader en matière d’égalité au sein de l’opposition travailliste après avoir été critiquée pour ses commentaires sur une tendance horrible dans le conditionnement et l’abus sexuel par les gangs.
« La Grande-Bretagne a un problème avec les hommes pakistanais britanniques qui violent et exploitent les filles blanches », a-t-elle dénoncé dans l’article paru dans The Sun.
Le « politiquement correct » déplacé et mal placé
Un rapport commandé par le gouvernement en 2015 sur les abus de Rotherham : « Des enfants ont été exploitées sexuellement par des hommes qui provenaient en grande partie de la communauté d’origine pakistanaise. On n’a pas fait assez pour le reconnaître, pour l’empêcher, pour protéger les enfants, pour soutenir les victimes et pour appréhender les auteurs de ces actes.
« La culture du conseil est malsaine : l’intimidation, le sexisme, la répression et le ‘politiquement correct’ mal placé ont cimenté ses échecs. »
En 2017, le comité de surveillance de la police britannique a lancé sa deuxième opération en importance à ce jour, afin d’enquêter sur les plaintes concernant la façon dont la force policière a géré les rapports de conditionnement à des fins d’exploitation sexuelle à Rotherham.
Selon les données du recensement local, les personnes d’origine sud-asiatique ne représentent qu’environ 10 000 personnes sur une population totale de 260 000 habitants à Rotherham.
Rotherham est l’une des nombreuses villes britanniques où l’on a mis en lumière un certain fléau de prédation sexuelle envers les jeunes filles.
Le 19 octobre, 20 hommes ont été reconnus coupables comme membres d’un gang des violeurs ayant agressé, violé et maltraité 15 jeunes filles d’à peine 11 ans, dans la ville de Huddersfield entre 2004 et 2011.
En réponse à la sentence de Huddersfield, le secrétaire de l’Intérieur, Sajid Javid, a écrit sur Twitter : « Ces pédophiles asiatiques malades font enfin face à la justice. Je tiens à saluer la bravoure des victimes. Pendant trop longtemps, elles ont été ignorées. Pas sous ma surveillance. Il n’y aura pas de zones interdites. »
Sajid Javid, un immigrant pakistanais de deuxième génération, a été critiqué par certains pour chercher à déceler une corrélation avec l’ethnicité des criminels et leurs actes.
Dans une interview ultérieure, il a expliqué que cela l’avait mis en colère car ils ont « déshonoré (leur) héritage ». M. Javid a conclu au Times qu’il devait y avoir un lien culturel, une raison.
Sajid Javid a expliqué qu’il a ordonné une enquête pour savoir si un facteur culturel était à l’origine de cette tendance.
« J’aime être guidé par les preuves« , a-t-il confié au Times. « C’est pourquoi je demande aux experts. »
Un rapport de l’organisation de lutte contre l’extrémisme Quilliam, publié en 2017, indiquait que, à l’échelle nationale, « 84 % des délinquants des gangs de violeurs étaient d’origine (sud-) asiatique, alors qu’ils ne représentent que 7 % de la population britannique totale et que la majorité de ces délinquants criminels sont d’origine pakistanaise musulmane ».
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