Il y a quelques jours, pour l’association Vaincre la mucoviscidose, un gendarme a traversé la Manche à la nage. Un exploit qui lui a pris 19 heures.
Il l’a fait ! Le gendarme Mickaël Sellier vient de réussir un authentique exploit : en service en Martinique, ce militaire, natif du Portel dans les Hauts-de-France, s’était lancé comme défi de traverser la Manche à la nage. Et après 8 mois d’entraînement, à raison de 25 heures de natation en moyenne par semaine, il s’est jeté à l’eau avec succès, a rapporté L’Essor.
En effet, armé d’une combinaison, de palmes, d’un masque et d’un tuba, il a parcouru 110 kilomètres à la nage, escorté par un bateau qui publiait régulièrement des vidéos de son parcours sur les réseaux sociaux. Mickaël a également été suivi par un médecin et deux sauveteurs durant la traversée. Parti le 2 août en début de soirée, il a réussi son défi dès le lendemain, en revenant sur la plage du Portel.
Une traversée qui a été compliquée par le froid, la pluie, les phoques et divers imprévus : « Dès le début, le froid m’a tordu les boyaux. J’ai douté. Puis je me suis mis dans une sorte de bulle. J’ai fait plus de battements et ça m’a réchauffé », a expliqué Mickaël à La Voix du Nord. « J’ai croisé un phoque qui m’a croqué une palme ! Des méduses m’ont mangé les mains et le visage. Et j’ai aussi pris un rondin de bois sur l’épaule », a-t-il partagé.
Ayant toujours voulu réaliser des défis hors norme, et ayant un grand cœur, Mickaël associe toujours ses performances à une bonne cause. En effet, depuis 10 ans, il a mis un point d’honneur à relever des défis pour l’association Vaincre la mucoviscidose. Une cagnotte Leetchi a également été ouverte lors de la traversée de la Manche.
Au départ, lorsqu’il a imaginé son défi il y a quelques mois, Mickaël avait prévu de prendre le départ de Folkestone, en Angleterre, traverser la Manche, puis atteindre le fort de l’Heurt. Cependant, la semaine passée, les autorités britanniques ont refusé qu’il prenne le départ des côtes anglaises, en raison de la situation sanitaire. Mickaël a donc dû changer son parcours et a décidé de prendre son départ du Portel pour aller jusqu’à la limite des eaux françaises, avant de revenir.
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