Le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a souhaité mardi que des « mesures de fermeté » contre « l’immigration irrégulière » et la « délinquance des étrangers » soient « adoptées d’ici la fin de l’année », au lendemain du rejet de son projet de loi à l’Assemblée nationale.
« L’immigration est un sujet crucial pour les Français », a affirmé Gérald Darmanin sur le plateau de TF1, lundi soir. « Je regrette que nous perdions du temps pour protéger les Français », a-t-il également déclaré devant la presse, lors d’un déplacement au commissariat de Maisons-Alfort (Val-de-Marne).
Rejeté lundi par une motion votée par les oppositions, son projet de loi peut désormais être abandonné, repartir au Sénat – où il avait été largement durci par la majorité de droite – ou être discuté en urgence au sein d’une commission mixte paritaire (CMP), composée de députés et de sénateurs. « Institutionnellement, le texte est désormais possiblement en CMP », a souligné Gérald Darmanin, suggérant sa préférence pour cette option.
Les oppositions se sont alliées pour le faire tomber
« L’immigration a été prise en défaut dans le débat démocratique », déplore-t-il, avant d’expliquer que les oppositions RN, LR, Nupes se sont alliées pour faire tomber son projet de loi. C’est le résultat selon lui d’une « politique politicienne, qui n’a pas choisi l’intérêt général ».
« Quel que soit le chemin que nous emprunterons, je veux très rapidement pour les policiers, pour les magistrats, pour les préfets, des mesures de fermeté », a-t-il insisté, assurant que son texte était « plébiscité par les Français ».
M. Darmanin a annoncé qu’il se rendrait mercredi à Calais pour rencontrer des policiers et des gendarmes engagés dans la lutte contre l’immigration clandestine.
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