À la suite d’un mauvais réglage, le radar placé entre Solomiac et Mauvezin, sur la D928, a flashé bon nombre d’automobilistes respectant pourtant le code de la route. Le conseil départemental a rapidement rectifié le tir et invite les personnes impactées à contester leur procès-verbal.
Sur ce tronçon de la D928, entre Solomiac et Mauvezin, durant quelques jours fin juillet, le radar de chantier a flashé des automobilistes dont la vitesse se situait entre 80 et 90 km/h, alors que la vitesse maximale autorisée est, depuis juin dernier, de 90 km/h. Sur cet axe, le conseil départemental avait effectivement voté le retour à cette vitesse, après quatre années limitées à 80 km/h.
Le problème a été réglé le 28 juillet en début d’après-midi
Les automobilistes les plus respectueux des limitations de vitesse ont dû être désagréablement surpris lorsqu’ils ont reçu un procès-verbal leur indiquant qu’ils avaient été flashés. Mais il s’agissait d’une « erreur de réglage sur un radar », ainsi que l’a relayé ce vendredi 29 juillet le conseil départemental du Gers sur sa page Facebook. « Cette portion de route a fait état d’un rehaussement de la vitesse à 90 km/h depuis le mois de juin 2022, suite à la décision du Conseil Départemental », mentionne-t-il.
« Ce radar de chantier ayant préalablement été réglé pour une limitation de vitesse 80 km/h, il flashe tous les usagers circulant à partir de 80 km/h », écrit-il. Le Centre Automatisé de Constatation des Infractions Routières (CACIR) du ministère de l’Intérieur a été informé par l’État « dès connaissance du problème », précisait la Préfecture du Gers le 29 juillet dernier dans un communiqué. Depuis le 28 juillet en début d’après-midi, le radar fonctionne de nouveau correctement.
« Un courrier d’annulation » sera envoyé en cas d’avis de contravention
Quant à celles et ceux qui ont été flashés alors qu’ils roulaient entre 80 et 90 km/h sur ce tronçon de la D928, ils sont invités à « contester leur procès-verbal (dès réception de celui-ci) en joignant l’arrêté de circulation signé du président du conseil départemental disponible en téléchargement sur gers.fr », a encore précisé le conseil départemental sur Facebook. Seules les personnes dont les contraventions ont été constatées les 26 et 27 juillet, ainsi que le 28 juillet avant 13 h 40, « seront classées sans suite », a-t-il ajouté.
Et si ce classement sans suite a engendré la transmission d’avis de contravention, « dans ce cas, le conducteur recevra, dans la foulée, un courrier d’annulation », assure la Préfecture du Gers, concluant qu’ « aucune démarche n’est à entreprendre par le propriétaire du véhicule ou le conducteur ».
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