Vendredi 10 septembre, l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn a été mise en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui » à l’issue de son audition par des magistrats de la Cour de justice de la République (CJR), première personnalité mise en cause dans l’enquête sur la gestion de l’épidémie de Covid-19, causée par le virus du PCC.
Mme Buzyn a par ailleurs été placée sous le statut plus favorable de témoin assisté pour « abstention volontaire de combattre un sinistre », a-t-on appris auprès du parquet général de la CJR.
Arrivée peu avant 09h00 au siège de la Cour, seule habilitée à juger des ministres dans l’exercice de leurs fonctions, elle en est ressortie après plus de neuf heures d’audition sans dire un mot à la presse. « Aujourd’hui, c’est une excellente opportunité pour moi de m’expliquer et de rétablir la vérité des faits », avait-elle déclaré à son arrivée, en compagnie de son avocat Me Eric Dezeuze.
« Je ne laisserai pas salir l’action du gouvernement, mon action en tant que ministre, alors que nous avons fait tant pour préparer notre pays à une crise sanitaire mondiale qui, je le rappelle, dure encore », avait ajouté Mme Buzyn. Au tout début 2020, Mme Buzyn occupait un rôle central, à la tête du ministère de la Santé (mai 2017 – février 2020).
Alors que le monde commençait à prendre peur après les informations alarmantes venant de Wuhan, en Chine, Mme Buzyn hématologue de formation avait pris la parole à l’Élysée le 24 janvier 2020 pour dire : « Les risques de propagation du coronavirus dans la population sont très faibles ». Avant de préciser que cette analyse pouvait « évoluer ».
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