Emmanuel Macron a voulu « relativiser » mardi la gifle reçue par un homme lors d’un déplacement à Tain-l’Hermitage.
« Je ne voudrais pas que des individus isolés ou des gens qui vont vers les extrêmes puissent, en quelque sorte, faire oublier le reste », a-t-il ajouté dans un entretien au Dauphiné Libéré.
« Ne laissons pas des faits isolés, des individus ultraviolents, comme il y en toujours quelques-uns dans les manifestations aussi, prendre possession du débat public : ils ne le méritent pas », a exhorté le chef de l’État, giflé mardi à la mi-journée par un homme lors d’un déplacement à Tain-l’Hermitage dans la Drôme.
Appelant à « relativiser cet incident qui est, je pense, un fait isolé », M. Macron a souligné la nécessité de « respecter les fonctions dans la République ».
« C’est de la bêtise »
« Les fonctions, quelles qu’elles soient, sont plus grandes que nous et ne doivent pas faire l’objet d’agression particulière », a-t-il plaidé, en faisant le parallèle avec les cas d’agressions de maires qui ont scandé l’actualité ces derniers mois. « C’est de la bêtise. Et quand la bêtise s’allie à la violence, c’est inacceptable », a-t-il tancé dans la soirée, en se livrant à un long bain de foule à Valence en compagnie de son épouse Brigitte.
Quant à d’éventuelles appréhensions à retourner au contact des Français, M. Macron a dit n’en nourrir « aucune ». « Moi je continuerai à aller partout », a-t-il assuré. « Je vais toujours au contact, à portée d’engueulade comme je dis. Et j’y tiens. Les gens m’expriment leur colère, parfois leur désarroi et je suis toujours là », a-t-il insisté, appelant à « ne rien céder à la violence ».
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