Elle est adressée au chef de l’État, une lettre signée et datée du 3 janvier 2019 par les « gilets jaunes » du groupe du réseau Facebook La France en colère. Elle sera lue lors de l’acte 8 sur le parvis de l’Hôtel de Ville à Paris.
Selon FranceInfo, cette lettre répond aux mots tenu par Emmanuel Macron lors de ses vœux à la France : « ceux qui prennent pour prétexte de parler au nom du peuple » mais qui ne sont « que les porte-voix d’une foule haineuse ».
Le mouvement des « gilets jaunes » avertit que : « La colère va se transformer en haine si vous continuez, de votre piédestal, vous et vos semblables, à considérer le petit peuple comme des gueux, des sans dents, des gens qui ne sont rien ».
Ils dénoncent également les violences lors des manifestations. « Vous dénoncez maintenant, lors de vos vœux, des excès, des débordements ? Vous parlez sans nul doute des exactions de vos forces de l’ordre à l’égard des citoyens ».
Ils citent aussi le plan de consultation nationale à venir, promis par l’exécutif. Les « gilets jaunes » restent sur leurs gardes de ce « piège politique pour tenter de noyer le sujet qui terrifie » le président Emmanuel Macron.
Ils appellent à la mise en place du référendum d’initiative citoyenne (RIC), en attente depuis le début du mouvement.
Lettre des gilets jaunes de Rouen écrite par @BouloGiletJaune à @EmmanuelMacron : "Vous ne pourrez traiter la colère et le désespoir qui s’expriment partout en France ni par le mépris, ni par l’indifférence, ni par la force." #GILETSJAUNES https://t.co/63IYT5LP0V
— Virginie Cresci (@VirginieCresci) January 2, 2019
Ils réclament « la mise en place d’une baisse significative de toutes les taxes et impôts sur les produits de première nécessité » et sollicitent « une baisse significative de toutes les rentes, salaires, privilèges et retraites courantes et futures des élus et hauts fonctionnaires d’état ».
Pour finir, les « gilets jaunes » invitent M. Macron à désigner un représentant de l’État afin d’amorcer un dialogue. Selon leur indication, il devra s’agir d’une « personnalité respectable, qui n’ait pas été visée par des enquêtes judiciaires »..
Les « gilets jaunes » soulignent que le mouvement n’est pas « résigné ».
« Nous nous rejoignons, nous pouvons faire mieux et nous ferons mieux. Et, oui, nous irons plus loin ».
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