Des milliers de « gilets jaunes » ont défilé ce samedi dans les rues de Strasbourg.
La préfecture n’a pas communiqué de chiffres. Un responsable de la communication des « gilets jaunes » a évoqué le chiffre de 8 000 personnes.
Le cortège est parti après 12H00 du Parlement européen, où la tension est brièvement monté entre des manifestants et des policiers, qui ont alors fait usage de sprays irritant pour les disperser.
Selon des témoins interrogés par l’agence France presse (AFP), l’incident a éclaté après qu’un manifestant a été contrôlé par la police.
Le cortège a ensuite déambulé dans les rues de Strasbourg en scandant des slogans au chef de l’État et au gouvernement : « Macron démission », « Castaner en enfer ».
Deux face-à-face tendus ont eu lieu dans le centre, où la plupart des commerces étaient ouverts : des policiers, cibles de pétards de la part de certains manifestants, ont répliqué par des jets de grenades lacrymogène place Kléber.
Un peu plus tard, devant la gare, policiers et gendarmes mobiles ont essuyé de nouveaux jets de pétards et ont là encore répliqué par des grenades lacrymogène.
La gare a été fermée « une vingtaine de minutes » et l’incident n’a eu aucun impact sur la circulation, a indiqué un porte-parole de la SNCF.
Le cortège, qui définissait son itinéraire au fur et à mesure, est ensuite revenu place Kléber, pour repartir vers le sud de la ville.
Cet Acte 12 vise à « rendre hommage aux « gilets jaunes » blessés et à dénoncer les violences policières », a déclaré Abel Ouali tandis que pour Jean-Jacques Pion, retraité de l’industrie de 79 ans, « Macron est la marionnette du système international libre-échangiste (…) Le mouvement des « gilets jaunes » est de nature à casser ce système ».
En Lorraine, la manifestation de Nancy, toujours en cours samedi vers 16H30 à Nancy, réunissait plusieurs milliers de personnes.
À Besançon, environ plus de 600 personnes manifestaient dans l’après-midi dans le calme dans les rues de la ville, selon la préfecture.
D. S avec AFP
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